Sortie du 27 mai 2009 Calern
La météo prévoyait que nous serions en limite de la zone orageuse, c’était bien le cas, le tonnerre est arrivé vers 16 heures, abrégeant du coup la sortie.
Entre-temps, les échanges d’opinions sur le nom des plantes ont été nombreux et, comme d’habitude, les noms donnés sur le terrain sont souvent modifiés après étude à la maison.
La vie n’est pas toujours rose quand on essaie de déterminer des églantines. Rosa pimpinellifolia semblait à première vue ne pas poser de problème mais beaucoup de caractéristiques ne correspondaient pas aux descriptions. Un échantillon a été emporté, après de nombreuses recherches, la seule réponse obtenue est Rosa sp. Il s’agit vraisemblablement d’un hybride. Les caractères mentionnés ci-dessous sont ceux relevés sur l’échantillon. Si quelqu’un a une idée, ou une clef qui tienne la route, elle est la bienvenue.
Un autre hybride est l’orchidée qui avait été affublée d’un nom inadapté malgré sa ressemblance avec sambucina (= latifolia), les raies vertes sur les sépales latérales montraient qu’un papa morio pouvait être passé par là.
Encore un point prêtant à discussion, la petite plante donnée trop rapidement comme myosotis en fin de parcours est Lithospermum arvense subsp incrassatum en suivant la Flore des champs cultivés de Jauzein, mais ici c’est la nomenclature qui coince. La Bdnff 2005 qui sert de référence à l’Abms la place en Lithospermum incrassatum. Qui est à jour ? Qui croire ? Quelle liste respecte le code de nomenclature ? Les listes françaises sont-elles reconnue au plan international ou resterons-nous dans le franco-français ou pire dans les rigidités bureaucratiques et conservatrices ? Se trouve-t-il parmi les lecteurs une personne connaissant et pouvant communiquer une liste des noms corrects (valides et reconnus) actuels concernant les plantes de la région méditerranéenne ? Encore des bonnes questions, non ?…
Pour rester moins grincheux, il faut signaler que plusieurs plantes peu rencontrées ont été identifiées, la rubrique ci-dessous donne quelques détails.
Ulrike a travaillé pour nommer une chenille : Malacosoma castrensis. A la longue, le groupe finira bien par retenir quelques noms.
La mycologie n’a rencontré qu’un exemplaire desséché de Bovista plumbea, c’est la démonstration qu’il ne faut pas aller aux champignons sur terrain rocailleux, sec, ensoleillé, exposé au vent, au printemps…
A l'école !
Rosa sp Petite, en colonie éparse, aiguillons fins, droits ou légèrement courbés, peu nombreux, feuilles petites, inf. à 5 cm, folioles inf. à 1 cm, en partie 1 fois dentées et 2 fois dentées, petite odeur fugace de pomme au frottement, plante glabre sauf poils glanduleux sur le bord des oreillettes et sous la nervure principale des feuilles et folioles, fleurs roses, 5 cm, au parfum délicat (un peu de pomme ?), sépales entiers, grands, aigus, styles libres, velus.
Trinia glauca Plante généralement dioïque, glabre et glauque, souche portant les restes des anciennes feuilles, tige et rameaux anguleux, en zigzag, involucre et involucelle absents ou réduits, sépales absents, pétales lancéolés repliés vers l’intérieur.
Serratula nudicaulis Feuilles entières, non dentées mais fortement ciliées, à la base, tige portant un seul gros capitule, fleurs roses, aigrettes de soies denticulées sur plusieurs rangs, 30-40 cm, sur calcaire, ressemble à une centaurée.
Ranunculus monspeliacus Plante velue soyeuse, vert clair à blanchâtre, racines munies de tubercules, feuilles à 3 segments en coin, chacun trilobé, carpelle en épi ovale, sépales rabattus contre le pédoncule.
Astragalus danicus Plante vivace, stipules soudées entre elles, poils fixés par leur base (bino), ceux du calice noirs, ceux des fruits et du bas de la tige blancs, étendard un peu plus long que les ailes, pourpre violet, folioles non échancrées (loupe), préférence calcaire.
JB
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87 Le plateau de CALERN 01/06 25/4 27/05
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