Chantier de la berce du Caucase du 3 juillet 2012 Thorenc

Plus les vacances approchent, moins les bénévoles seront disponibles, la berce n'en a rien à faire, elle continue sa progression !

Ont participé :

- ABMS : Nadine, Rose-Aimée, Jean.

Premier objectif : couper les hampes allant fleurir le long de la Lane, en assurant la jonction avec les chantiers de Dominique. Ensuite refaire un passage sur des sites où des repousses de hampes se seraient produites.

- Matin :

Le site représenté sur la carte jointe (Google Earth) descend la Lane sur les deux rives depuis le point où nous nous sommes arrêtés le 28 mai, à l'extrémité du grand pré de Bas Thorenc, jusqu'au dernier site visité par Dominique, après le pont sur le chemin de la Lane.

Une estimation de 400 pieds y ont été coupés, dont environ 30 hampes, 7 d'entre elles étaient en fleurs.

- Après-midi :

Après le pique-nique c'est le site traditionnel du lac qui a été visité, où plus de 200 repousses ont été coupées, dont une dizaine de hampes. Puis nous avons traité en amont les rives gauche et droite de la Lane jusqu'au confluent avec la Ravinette. Plus de 400 repousses et plantes qui se sont développées depuis le dernier passage, dont une vingtaine de hampes ont été fauchées. Dominique avait signalé la présence d'une station dans le premier ruisseau en aval du lac, nous l'avions traitée alors, en mettant au programme une exploration en le remontant, nous l'avons effectuée sans y trouver la moindre trace de berce. Même opération pour un affluent de la Ravinette en rive gauche, au nord de la route, ici une dizaine de plantes de 2 ans ont été coupées, la remontée dans le pré n'a pas dévoilé d'autres stations. Pour finir, une petite inspection au sud de la route, au niveau du transformateur, a mis en évidence la difficulté du travail qui nous attend encore : le long du talus, dans un fourré inextricable, un groupe de berces, dont une hampe en fleurs de plus de 3 m, menait tranquillement sa vie, il n'avait pas été vu lors du premier passage…

Remarques :

- Toujours la même : l'extrême importance du pâturage, d'un côté du fil ou de l'autre, les quantités sont nettement différentes.

- Les présences dans les deux affluents inspectés proviennent très probablement d'un déplacement de graines depuis les cours principaux, comme c'est le cas au niveau du confluent Lane Ravinette.

- La taille des repousses de hampes était nettement inférieure à 1 m, notamment dans la presqu'île où la vigueur de la première pousse aurait fait penser le contraire. Nous avons confirmé également une observation faite lors du dernier passage au sanatorium : quelques souches de hampes coupées commençaient à pourrir, tout en ayant produit des repousses. Une autre observation : des hampes coupées situées dans des zones ombragées ne produisaient que des repousses de feuilles, c'est logique, elles n'ont pas assez d'énergie en réserve.

- D'autres contacts avec les habitants ont eu lieu lors de la petite bière qui devient maintenant une habitude, la berce commence à faire causer dans le village.

- Conclusion : pour contrer l'invasion de notre caucasienne, ce qu'il faudra faire et refaire, c'est passer et repasser…

Toujours la même reconnaissance de la générosité d'âme des participants.

A bientôt pour le prochain chantier.