Sortie du 23 septembre 2009 La Clémandine


La sortie de mercredi dernier a été reportée pour cause de pluie, un comble après la période de sécheresse qui avait angoissé tous les mycologues.

Deux visites à l’oliveraie en un an, le planning des sorties ne permettra pas d’en réaliser plus. Celle de mercredi a été d’autant plus appréciée, c’est un vrai plaisir d’étudier dans ce cadre agréable. Merci encore à Thierry pour son accueil toujours sympathique.

Le groupe a travaillé comme d’habitude, en commençant par l’inventaire des semis, (colonne H), dans lesquels on observe une progression significative de Dittrichia viscosa, Tanacetum vulgare et Senecio erucifolius, ces deux dernières espèces ne sont pas rencontrées ailleurs sur le site.

Ensuite quatre planches ont été parcourues, sur lesquelles seules deux espèces nouvelles ont été repérées : Santolina chamaecyparissus et Lantana camara . Quelques échantillons d’autres plantes ont été emportés pour vérification, Xanthoselinum a été confirmé mais Brachypodium phoenicoides devra encore attendre une nouvelle saison pour emporter l’unanimité.

Dans le reste de l’oliveraie, l’identification de Nicandra physaloides par Ulrike et de Cestrum nocturnum par Rose-Aimée, ajoute des noms d’espèces exotiques, mais elles ont l’air d’avoir trouvé leur place dans le terrain, alors pourquoi pas dans la liste…


A l'école !

Nicandra physaloides, Feuilles irrégulièrement dentées, fleurs bleues au centre blanc, ouvertes de 11 h à 3-4 h, baies brunes à maturité, 0,3 à 2 m. Plante originaire du Pérou, cultivée pour la décoration. Mentionnée comme toxique dans Fournier, pas d’informations complémentaires sur le degré de toxicité dans les autres livres consultés.

Cestrum nocturnum Une autre solanacée aux petites fleurs vert pâle, inodores le jour, mais dégageant un parfum suave et puissant la nuit, les fruits deviennent blancs à maturité. Le genre Cestrum, originaire d’Amérique tropicale, comporte des espèces toxiques. Pour nocturnum, Bruneton signale des maux de tête dus au parfum mais pas d’accident, ce n’est pas une raison suffisante pour manger les feuilles en salade…


Et puis il faut mentionner une rectification de Virgile Noble concernant Cerinthe glabra que l’on a nommée on ne sait plus quand, revue à Auron, mais qui n’est plus examinée avec toute l’attention qu’elle mérite. Il faudra reprendre l’étude lorsque nous la rencontrerons de nouveau. Merci à Virgile pour le texte ci-dessous, tous les commentaires rectificatifs sont toujours les bienvenus.

JB


« Cerinthe glabra Mill. n'est pas confirmée dans le département. On la retrouve surtout sur le versant piémontais de la chaîne. Je pense que les plantes que vous notez ainsi correspondent en fait à Cerinthe minor subsp. auriculata. Cette confusion provient peut-être de la flore utilisée pour la détermination car Cerinthe glabra Scop ex Nyman = Cerinthe minor tandis que Cerinthe glabra Mill. est le taxon dont je parle. »


VN





Pas d’itinéraire, c’est une propriété privée.