Sortie du 25 juillet PNM Gordolasque


Un temps idéal pour aller en montagne. La sortie a donc été une nouvelle fois très instructive, les déterminations hâtives ont été modifiées après examen de toutes les flores, trop lourdes à emporter sur le terrain. Par exemple, la plante nommée Leucanthemopsis alpina était en fait Leucanthemum atratum ssp coronopifolia, par contre, celle qui en fin de circuit a été baptisée au vol Anthemis montana, était Leucanthemopsis alpina, la boucle est ainsi bouclée…

Les échanges ont bien fonctionné : Rhinanthus glacialis, dont le synonyme a été donné par Jean-Louis a été confirmé, ainsi que Euphrasia stricta communiqué par Eliane. Grâce aux courriers avec Francis, une plante rare, Silene cordifolia, semble correspondre aux descriptions, malgré le fait qu’Ardoïno lui attribue deux écailles à la gorge des pétales, Fournier pas d’écaille et Pignatti qui n’en parle pas. Il faudra faire appel à la mémoire d’Antoine pour qu’il retrouve la station afin de vérifier cette identification.

Scabiosa columbaria en montagne pose toujours les mêmes questions et l’étude conduit immanquablement à ce nom par élimination.

Certaines discussions sur Eriophorum peuvent se conclure rapidement si elles portent sur angustifolium ou latifolium : à la loupe on voit nettement que le premier a des pédoncules glabres et le second rugueux, un peu comme la différence entre un randonneur bien rasé en début de promenade et un autre qui en revient...

Des insectes remarquables ont été identifiés par Ulrike, le seul champignon rencontré est une galle se développant sur Rhododendron ferrugineum.

Les marmottes qui sifflaient sur nos têtes, déjà bien dodues pour la saison, connaissent apparemment les effets des fruits mûrs de Daphne mezereum car ils sont restés intacts sur les rameaux.

Huit plantes figurant sur la liste patrimoniale du PNM ont été identifiées, parmi elles le seul plant de Potentilla fruticosa que le groupe connaisse était dans un état chétif, rogné par des herbivores et souffrant de la sécheresse, espérons qu’il reprendra de la vigueur avec les pluies d’orages. La vallée semblait d’ailleurs particulièrement manquer d’eau par rapport aux années précédentes.

Les participants eux avaient emporté, entre le blanc et le rouge, de quoi s’étancher le gosier…


A l'école !

Euphrasia stricta Corolle 8-10 mm, violet pâle striée de foncé, avec tache jaune à la lèvre inférieure, capsule plus courte que le calice, tige raide, rougeâtre, simple ou à rameaux dressés, non glanduleuse, feuilles de largeur et longueur voisines, à dents aiguës prolongées en arête, feuilles et bractées glabres.

Eriophorum latifolium Ombelle à 2 – 12 épillets penchés après la floraison, pédoncules rugueux, soies de 2 cm, feuilles 4 – 6 mm de large.

Rhinanthus glacialis Calice glabre sur les deux faces, corolle à tube nettement courbé, lèvre supérieure à 2 dents violettes saillantes, feuilles étroites, tige striée de noir.

JB


Les insectes sont probablement Cetonia aurata et Larinus sturnus.

Larinus sturnus vit sur les fleurs des grandes espèces de Cirsium, Centaurea scabiosa et Arctium, avec plaisir sur Cirsium eriophorum. Il a un petit frère, Larinus carlinae, qui préfère les fleurs de Cirsium et Carduus moins large que 2 cm, souvent Cirsium arvense.

UvH


Silene cordifolia : Sur la Pignatti : "Tiges formant un tapis dense avec des poils simples et glanduleux mélangés, feuilles ovales cordiformes, les inférieures non réunies en rosette, les caulinaires éloignées ; fleurs une ou peu, inflorescence en forme de grappe, calice 11 - 15 mm campanulé avec des dents aiguës, pétales blanc rose veiné de vert, capsule allongée 8 - 10 mm, longue du double du carpophore". ( traduction de l'italien )

Je t'envoie une de mes vieilles diapos numérisées de Silene cordifolia que j'avais vu vers Casterino

FM


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N 202, vallée de la Vésubie jusqu'au carrefour en pointe qui mène à Belvédère (après Lantosque avant Roquebillière vieux). Passer en dehors du village de Belvédère par la droite, dépasser la cascade du Ray et continuer jusqu'à la fin de la route au pont du Countey. Suivre la piste et ses abords après avoir passé le pont. On revient par la rive droite en franchissant la passerelle au bas de la cascade.

Coordonnées du parking : N 44° 04 493 E 07° 24 202