Sortie du 11 juin 2008 La Clémandine


Chaque visite à l’oliveraie est instructive, l’étude systématique d’un terrain permet d’approfondir les connaissances, même si on revient plusieurs fois sur des espèces pour lesquelles aucun nom n’est donné faute de concordance avec toutes les flores consultées.

Six nouvelles espèces ont été mises dans l’herbier qui comprend maintenant 209 échantillons, du travail pour les jours de pluie ou les longues soirées d’hiver…

La visite sur les semis montre un beau développement de Tanacetum vulgare et de Silybum marianum. Senecio erucifolius recommence à sortir mais semble avoir été réduit par le fauchage de l’année passée.

Le déballage des livres sur la table dans l’après-midi a éclairci des points qui restaient en attente de solution. Par exemple Prunella laciniata avec des feuilles absolument pas découpées qui la faisait ressembler à vulgaris, ou encore les sous espèces de Torilis nodosa. Il a fallu naviguer entre les changements de nomenclature avant d’aboutir à un accord sur Vicia tetrasperma subsp. gracilis.

D’autres discussions ont confirmé une plante hors normes : Sherardia arvensis de 40 cm de haut, ou bien la sous espèce woodsii de Rumex pulcher découverte par le groupe la semaine précédente.

Une constatation : les insectes semblaient manquer. Lors de nos marches dans l’herbe haute, peu de mouvements, seules quelques sauterelles vertes se déplaçaient. L’oliveraie bio est un refuge LPO pour les oiseaux, peut-on y voir une relation ?

Il faut encore remercier Thierry de nous avoir accueillis. Les vacances vont arriver, nous reprendrons sans doute en septembre si Jean le permet. Il reste encore au moins les ¾ de la surface à explorer…


A l'école !

Brachypodium phoenicoides Face supérieure de la feuille à nervures prononcées, poils dans les sillons, elles s’enroulent sur elles mêmes, ressemblant à des joncs.

Sideritis romana Plante herbacée, annuelle, à racine grêle, fleurs blanches, corolle égalant le calice, celui-ci à dent supérieure 2 à 3 fois plus large que les autres.

Prunella laciniata Tige et feuilles couvertes de poils blancs, épi floral contigu aux feuilles supérieures, corolle blanc jaunâtre, feuilles généralement découpées, parfois entières.

Prunella vulgaris Tige et feuilles très peu velues, épi floral contigu aux feuilles supérieures, corolle bleu violet, rarement blanche, feuilles généralement entières.

Torilis nodosa subsp. nodosa Pédoncule des ombelles très court, seuls les fruits situés à la périphérie sont fortement épineux, les internes à épines courtes réduites souvent à des tubercules. (Fruits tous épineux pour la subsp. praecox)

JB


Pas d’itinéraire, c’est une propriété privée




Compléments de la sortie du 4 juin à l’Estéron


Le rapport de la dernière sortie était un peu bâclé, il y manquait la liste des lichens. Profitons des rectifications pour ajouter le texte d’Eliane concernant le myxomycète identifié.


Craterium minutum Grands nodules calcaires, pseud-columelles présentes, spores 8-10 µ, spores non verruqueuses ou épineuses.

ER