Sortie du 13 février 2008 Quartier St-Michel


Il nous fallait un circuit abrité du vent car le petit coup de fraîcheur de février n’a pas épargné notre région. A force d’être au chaud toute l’année on devient frileux !

Des plantes en fleurs il y en avait, des lichens aussi et même un champignon avait eu le bon goût de se signaler aux premiers arrivants.

Pour ce qui concerne les noms des espèces rencontrées, certains sont revenus rapidement mais pour d’autres les discussions et les recherches de plusieurs personnes à la maison ont fini par répondre aux questions.

Hasso avait remarqué une espèce de petite coquille accrochée à un rocher, Ulrike a fait les recherches pour s’orienter vers un lépidoptère da la famille des coléophoridées ou des psychidées.

Francis a identifié Cuscuta epithymum à la maison et son enseignement des lichens a profité à tous.

Les mycologues ont nommé Peziza vesiculosa le champignon qui avait une odeur dite « nitreuse », selon les avis et à vue de nez, intermédiaire entre l’ammoniac et l’eau de Javel en passant par la lessive. A une lettre près, l’odeur « mitreuse » est plus connue, elle sent l’évêché…

Des plantes protégées comme Lavatera maritima ou Romulea columnae ont été remarquées avec un plaisir évident.

Les classiques points à confirmer sont apparus et même pour des plantes aussi communes que des pâquerettes. Les différences sont subtiles entre les pétioles ailés de Bellis perennis et ceux dont le limbe se termine en pétiole de Bellis sylvestris, ainsi qu’entre les feuilles spatulées de la première n'ayant qu'une nervure centrale et celles lancéolées de la seconde qui en ont de 3 à 4. Le débat est lancé, les futures pâquerettes rencontrées n’ont qu’à bien se tenir…


A l'école !

Erophila verna Feuilles à poils étoilés, toutes en rosette radicale, fleurs blanches, 4 pétales profondément échancrés donnant l'apparence d'être à 8, plante minuscule (quelques centimètres)

Centaurea leucophaea Feuilles découpées et blanchâtres comme Centaurea paniculata mais plus grandes, capitules plus gros, arrondis à la base, cil terminant les appendices des bractées plus court que les autres.

Lavatera maritima Feuilles et tiges blanches et tomenteuses, fleurs du milieu de la tige pédonculées, solitaires ou par 2, calicule plus petit que le calice avec des bractées pointues, pétales rose pâle, pourpre à la base, atteint 120 cm.

Cuscuta epithymum Fleurs sessiles, 2 stigmates filiformes, 2 styles plus longs que l’ovaire, étamines saillantes, écailles convergentes et fermant la gorge, 5 pétales et 5 sépales sans nervure saillante.

JB


La petite maison d'insecte collée sur roche contient la larve ou la chrysalide d'une espèce de la famille des Coleophoridae (porte-fourreaux), ordre Lepidoptera, peut-être Coleophora inulae Hein. L'autre famille de papillons qui produit ses fourreaux est celle des Psychidae. La biologie de ces insectes est un peu compliquée à représenter en quelques mots, mais je pourrai essayer plus tard.

UvH


Etymologie !

Coleophoridae du grec κολεόν fourreau et φορέω porter


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172 Chapelle ST MICHEL 16/11 13/02

Promenade des Anglais, au milieu du port de Nice, tourner à gauche pour prendre la moyenne corniche. Au dessus de Beaulieu, remonter par la gauche vers le croisement des 4 chemins sur la grande corniche. Suivre la grande corniche vers la droite et prendre la première route à droite. Parking à droite au bout de quelques centaines de mètres.