Sortie du 15 février Cap Roux


Le choix du circuit ne peut pas se faire vers l'est en raison des embouteillages causés par la fête du citron à Menton et par le carnaval à Nice, nous irons donc une nouvelle fois vers l'Estérel, mais en bord de mer car il ne fait pas encore très chaud. Encore un tout petit peu de patience et dans quelques semaines nous commencerons à ressentir les premiers effets du réchauffement de la planète.

Le vent d'ouest n'empêchera pas Hasso et Marie-Thérèse de déterminer Rapistrum rugosum à quelques mètres des voitures, par contre le chénopode remarqué près de la petite maison n'aura pas cette chance. Mis dans la boite en plastique, les recherches à la binoculaire l'orienteront vers Chenopium murale.

Le circuit est moins riche en hiver qu'au printemps, l'année dernière nous y avions rencontré quelques plantes rares qui ne sont pas encore sorties, par contre la station d'Ophioglossum laissait entrevoir de jeunes feuilles groupées par 4, 2 fertiles, 2 stériles. Ce pourrait-être lusitanicum. Comme cette plante est protégée et qu'il est interdit de la cueillir pour l'étudier en détail, il faudra attendre la visite d'un spécialiste pour le confirmer.

De nombreux nids de chenilles processionnaires sont visibles sur les jeunes pins, Ulrike a promis de donner leur nom. En dehors de leur toxicité, elles pourraient avoir un effet bénéfique en limitant les incendies de forêts... La thèse que le pin serait bon pour la croissance des chênes, développée sur un panneau de l'ONF rencontré récemment, n'est pas très convaincante pour certains d'entre nous, cela ne semblerait possible que si le pin vivait au moins une quinzaine d'années, et encore... mais entre temps le feu sera passé par là... Si les grands décideurs de cet organisme ont été formés à la même école que ceux qui organisent des croisières pour porte-avions périmés, on peut se mettre à douter de leurs résultats concrets...

Les conversations sur de multiples sujets apportent toujours des éléments à vérifier, par exemple une racine de bruyère se voyait déjà transformée en foyer de pipe et comme nous étions non loin de la mer le parallèle se fit avec les pipes en écume de mer. Nous en avons tous entendu parler mais d'où vient l'écume de mer ? Il s'agit de la magnésite, difficilement fusible, légère et poreuse. Les gisements se situent en Grèce, en Turquie, en Crimée, également en Espagne et en France. Pour la fabrication des pipes, ce minéral est bouilli dans du lait, pétri avec de la cire et de l'huile de lin. On trouve dans le commerce des pipes en écume de mer artificielle, ce n'est que de la caséine mélangée à de la magnésie et de l'oxyde de zinc. De quoi vous décourager de fumer, si ce n'est déjà fait...


A l'école !

Limonium cordatum courtement pubescente, 10 – 25 cm, feuilles 1,5 - 3 cm, calice 0,45 cm, bractées pubescentes à marge tranlucide.

Limonium minutum port en coussinet, 3 – 15 cm, feuilles 0,8 – 1,5 cm, calice 0,5 – 0,60 cm, bractées ovales à marge étroite tranlucide.

Chenopodium murale feuilles luisantes, en coin à la base, terminées en pointe, dentées, graines mates à bords carénés, tige très ramifiée, ronde anguleuse, odeur peu agréable. JB


Le Processionnaire du Pin (Thaumetopoea pityocampa) de la famille des Notodontidae est un papillon gris/blanc, éphémère comme imago, dont les chenilles brun noirâtre avec des bagues fauves tissent un nid communautaire soyeux, dans les pins bas, de préférence dans des terrains chauds, rocailleux, donc humides. Les chenilles sortent en file indienne pour se nourrir des aiguilles de pins. Leurs poils causent des inflammations sérieuses sur la peau. Les chenilles hibernent dans les nids, les chrysalides se développent dans des cocons souterrains. Le Processionaire du Pin a des espèces voisines en Europe, plus petites, T. pinivora et T. processionea.

UvH


A L'OUEST DE NICE 2001 2002 2003 2004 2005 2006

67 Sous le CAP ROUX par la pointe de l'observatoire 23/04 28/01 20/04 15/02

Autoroute en direction d'Aix (péage 2,6€.). Sortie Mandelieu-centre (Après les sorties Cannes-Grasse et Mandelieu-Est, La Bocca). Dans Mandelieu, prendre la RN 7 en direction de Fréjus. Au deuxième rond-point (des golfeurs, en face de la station BP) quitter la RN 7 et prendre à gauche en direction de La Napoule et Théoule. Après le rond-point près des marinas contourner le San-Peire par la droite (à droite par le pont sur le riou de l'Argentière). On évite ainsi le centre ville de La Napoule. Au rond-point prendre à droite, direction Fréjus par le bord de mer. Dépasser Miramar et le Trayas pour aller jusqu'à la maison forestière de la pointe de l'observatoire. (au début de la route du cap Roux)

Parking près de cette maison ou à gauche sur la route. Prendre la route du cap Roux (*) et monter les marches de l'escalier à droite pour rejoindre le sentier qui va vers Le Trayas. Au bout du sentier il y a un petit chemin qui va vers le col de l'Evêque ou bien qui mêne à la plage en passant sous le talus du chemin de fer.

(*) autre variante, continuer sur la route jusqu’au rocher St Barthélemy