Sortie ABMS perfectionnement du 13 novembre 2025, col du Mistral, St Raphaël
L'un des buts était de voir si les oronges étaient sorties, mais les sécheresses successives ont peut être ratatiné les mycéliums. Seules quelques russules, non identifiées montraient que nous étions bien en automne, il faudra encore attendre un peu !
Merci à Nadine pour l'identification, entre autres, d'Heliotropium supinum une plante répertoriée dans le 83, mais douteuse en 06, elle se trouvait dans le lit d'un ruisseau à sec dans la zone du Gratadis de l'Estérel.
Merci aussi à Marianne pour l'utilisation des logiciels qui ont confirmé ou rectifié des noms comme Diplolepis mayri. C'est l'occasion de faire une petite révision sur quelques Diplolepis avec des images d'archives et les notes ci-dessous. Un piège fréquent est l'odeur de pomme des feuilles de Rosa agrestis et de Rosa spinosissima. Nous avons vu Diplolepis mayri sur Rosa agrestis, cette galle vient sur d'autres églantiers, alors que Diplolepis spinosissimae ne vient que sur celui qui porte son nom ! La connaissance des insectes aide à l'identification des plantes et vice versa, tout est lié, cela peut simplifier la vie ou la compliquer...
A l'école !
Andryala integrifolia .Andryale à feuilles entières. Fleurs d'un beau jaune clair, la présence de poils étoilés blancs, auxquels se mêlent des poils simples, permet de reconnaitre cette plante en rosette, comestible jeune en salade ou cuite un peu plus tard.
Astraeus hygrometricus .Géastre hygrométrique. Curieux champignon dont les branches de l'étoile formée par l'exopéridium (enveloppe externe) se referment par temps sec. Inversement elles s'ouvrent lorsqu'il pleut. Non comestible.
Diplolepis eglanteriae Galle des églantiers. Sphère de 3 – 5 mm, lisse, rouge dessus, verte dessous. Ce nom est attribué à un groupe de 3 espèces difficiles à distinguer, sauf à étudier les insectes.
Diplolepis mayri Galle des églantiers. Boules plus ou moins sphériques, de 10-20 mm, accolées, couvertes de petites épines rougissantes, fréquente sur Rosa agrestis.
Diplolepis rosae .Cynips du rosier. Nommée aussi "bédégar", hérissée de longs filaments rouges ramifiés, plusieurs loges. Hyménoptères, cynipidés (petites guêpes de quelques mm). Fréquente sur les églantiers.
Diplolepis spinosissimae Galle de Rosa spinosissima. Masses spongieuses, peu épineuses, vient sur Rosa spinossisima (ancien Rosa pimpinellifolia ).
Euphorbia biumbellata .Euphorbe à deux ombelles. Se reconnaît facilement grâce aux deux étages de fleurs sur la tige et des cornes terminées par des boules dans l'inflorescence, feuilles étroites, glauques, jusqu'à 1 m, surtout en terrain acide.
Genista monspessulana .Genêt de Montpellier. Rameaux cannelés, foliole médiane à peine plus grande que les latérales, fleurs jaunes groupées à l'extrémité des rameaux, pédoncule court, carène obtuse, corolle ne noircissant pas à la dessiccation, calice velu, fruit velu, plante dressée de 1-2 m.
Heliotropium supinum .Héliotrope couché. Ses poils lui donnent un aspect cendré, feuilles à nervures saillantes, fruits à 1 graine (4 pour H. europaeum), mares temporaires, pas encore rencontré en 06. Comme de nombreux genres de boraginacées les Héliotrope contiennent des alcaloïdes toxiques pour le foie. Les accidents sont causés par des tisanes "médicinales" ou par la contamination de céréales par les graines. La nature est parfois belle à regarder, sans plus...
Omphalotus olearius .Clitocybe de l'olivier. C'est un champignon très toxique qui pourrait prêter à confusion avec la girolle, malgré ses lames et sa chair jaune alors que Cantharellus cibarius a des plis et une chair blanche. Généralement sur souches ou blessures d'oliviers, ainsi qu'à terre sur les racines affleurantes, mais parfois sur d'autres oléacées comme les Phillyrea.
Satureja montana .Sarriette des montagnes. C'est l'une des herbes aromatiques du Midi, en nissart : lou pèbre-d'àe. L'inflorescence unilatérale va du blanc au mauve, en passant par le rose. C'est un indicateur de la présence de calcaire dans les terrains siliceux, associé à Cistus albidus. En touffes basses dans les zones strictement calcaires, elles parfument délicieusement les chaussures...
Vascellum pratense .Vesse de loup des prés. Ressemble à Lycoperdon perlatum, la vesse de loup perlée, mais celle-ci est couverte de grosses aspérités mêlées à des petites et n'a pas de diaphragme entre le haut de la gléba (*) et la base. (* : Partie fertile qui contient les spores.) Les deux ne sont pas comestibles, surtout adultes.
Verbascum blattaria .Molène blattaire. Rosette et feuilles caulinaires presque glabres, mais inflorescence velue glanduleuse, filet des étamines à poils violets, cymes élémentaires toujours uniflores.
JB
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