Sortie ABMS du 15 février 2024, St-Jean, Mandelieu


Mission accomplie et même au delà puisque Erodium floribundus vu aux Bouillides a été confirmé. La présence dans le 06 de cette espèce n'était pas mentionnée dans FM, très probablement par confusion avec Erodium sumatrensis que nous rencontrons souvent. Le but principal de cette sortie était de résoudre la question posée par l'Euphorbe du parc de loisirs de La Roquette. Maintenant que nous avons bien étudié Euphorbia hirsuta au vallon St Jean, nous pourrons jeter un coup d'oeil sur celle de La Roquette, qui de mémoire semble être la même espèce. Dans quelques semaines les fruits se seront développés, mais déjà la clé de FG élimine Euphorbia villosa devenue Euphorbia illirica.

On peut constater l'évolution des performances des logiciels d'identification, dans les deux cas, ceux de Marianne avaient donné ces deux noms à la première photo.

Durant l'après-midi nous sommes allés sur un terrain plus sec à proximité du vallon, sur la route qui menait autrefois à la maison forestière des Trois Termes, la rencontre avec Fumaria gaillardotii a permis de remettre cette plante dans les mémoires.

Après une longue période de sécheresse une bonne pluie a redonné vie à la végétation qui explose.


A l'école !

Erigeron floribundus Feuilles vert foncé, peu poilues, les inférieures à plusieurs nervures secondaires et dents terminées par un mucron, tige souvent pourpre, capitules plus petits que ceux de Erigeron sumatrensis. Sa ressemblance avec cette dernière espèce avait conduit certains auteurs à en faire une de ses sous-espèces.

Erigeron sumatrensis Bractées poilues, feuilles à plusieurs nervures secondaires, vert clair, poilues partout, les inférieures dentées. Plante cultivée autrefois pour la teinture.

Euphorbia hirsuta Plante vivace, tiges épaisses, élevées, jusqu'à plus d'1 m, ( la base des vieilles tiges est creuse, cité par J. Gamisans) feuilles couvertes de longs poils, denticulées, molles, ombelles à 5 rayons, puis 3, puis 2, glandes entières, poilues dessous, capsules fortement tuberculeuses, à longs poils étalés, lieux humides.

Fumaria gaillardotii Cette plante semble intermédiaire entre F. officinalis et F. capreolata, avec des caractères proches de l'une ou de l'autre : fleurs roses, fruits dressés, feuilles glauques pour la première, taille de la plante et des fleurs plus grandes, fruits pendants pour la deuxième, mais une différence importante est la taille de la bractée membraneuse plus petite que le tube de la fleur pour la première, plus grande pour la deuxième.

Voir le texte de Nadine ci-dessous.

Genista monspessulana. Rameaux cannelés, foliole médiane à peine plus grande que les latérales, fleurs jaunes groupées à l'extrémité des rameaux, pédoncule court, carène obtuse, corolle ne noircissant pas à la dessiccation, calice velu, fruit velu, ne noircissant pas en début de maturité, plante dressée de 1-2 m. Confusion possible avec Cytisus villosus à rameaux cylindriques et foliole centrale nettement plus grande que les latérales.

Grevillea juniperina Feuilles piquantes, comme celles de Juniperus communis, fleurs rouge vif, en groupes au bout des rameaux, origine Australie de l'est. A donné de très nombreux cultivars.

Malva olbia Feuilles tomenteuses, en cœur à la base, lobe central en triangle aigu, fleurs pourpres, solitaires à l'aisselle des feuilles et en épi terminal, brièvement pédonculées, plante ligneuse pouvant atteindre 2 m 50.

JB


Fumaria gaillardotii Merci à Nadine a transmis la description trouvée sur un site de plantes méridionales :

Plante : de 10 cm à 1 mètre selon sol et croissance, un peu glauque ou verte.

Pilosité : glabre.

Feuilles : bi à tripennatiséquées à segments oblongs lancéolés plans.

Inflorescences : grappes lâches.

Bractées : lancéolées égalant à peine ou dépassant les pédicelles.

Fleurs : roses à bout pourpre foncé (presque noir) grandes de 11 à 16 mm de long.

Calice : sépales ovales lancéolés aigus atteignant le quart de la corolle à peu près aussi larges qu’elle laciniés avec en général deux dents basales orientées vers l’arrière.

Pédicelles : dressés ou ascendants en principe minces et légèrement courbes.

Fruit : akènes de la base des grappes atteignant au moins 2,5 mm de diamètre à maturité, nettement tuberculeux après dessiccation (regardés à la loupe x10)

NC


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