Sortie ABMS du 3 février 2022 Rive du Var, Nice
Une délégation de l'Abms est venue rendre un dernier hommage à Philippe Boullenger au crématorium de Nice. Après la perte d'une personne appréciée, les remarques de chacun se rejoignent : nous aurions du lui rendre visite, ou aller le chercher pour qu'il participe à une sortie. C'est le tourbillon de la vie qui nous rend insensibles aux relations amicales, le temps passe, les activités s'enchainent, on remet à plus tard, il y a des choses urgentes et d'autres contacts à favoriser. Nos rythmes s'accélèrent, seul le temps passe toujours à la même vitesse, d'ailleurs beaucoup trop vite pour tout ce que nous voulons encore entreprendre.
Et l'on voit des départs autour de soi, plus attristants les uns que les autres, alors une seule réaction s'impose : s'accrocher à la vie, dont ceux qui restent ont la chance de bénéficier, en ne prenant que les bons moments et en chassant vigoureusement les mauvais. C'est souvent plus facile à dire qu'à faire !...
Après la cérémonie, et pour effacer notre tristesse, quelques membres étaient d'accord pour passer le reste de la journée à étudier la nature sur un nouveau circuit, les rives du Var.
Depuis des années ce site a été proposé, mais personne ne connaissait avec précision le point d'accès, merci à Jacques qui nous a guidés afin de permettre la visite, durant laquelle le souvenir de Philippe B. a d'ailleurs souvent été évoqué.
Nous y reviendrons car plusieurs points restent à éclaircir, notamment les galles qu'il faudra mieux photographier à une autre époque de l'année; En dehors des ambiguïtés des Pemphigus nous devrons nous pencher sur une autre découverte : la galle de Centaurea aspera qui pourrait être Isocolus lichtensteini. C'est un domaine difficile pour lequel nous avons un petit atout grâce aux quelques notions de botanique que l'Abms possède. Une nouvelle orientation pour l'association : des sorties galles ?...
A l'école !
Asphodelus fistulosus Fleurs roses ouvertes seulement un jour, capsules petites, tiges fines et ramifiées, feuilles triangulaires en bas, creuses en haut.
Coronilla valentina Fleurs et fruits en couronne par plus de 4 sur un long pédoncule, feuilles vertes, stipules atteignant 10 mm de large arrondies en rein, tombant rapidement après la floraison, buisson atteignant 1 m.
Echium plantagineum Corolles poilues sur les nervures, pourpres en bouton, 2 étamines saillantes.
Euphorbia segetalis Feuilles alternes, étroites, mucronées, le plus souvent 5 rameaux bifurqués dans la zone florale, glandes en croissant, à cornes fines, bractées florales libres, bisannuelle ou vivace en l’absence de gels. La mise à jour avec la V15 apporte une confirmation intéressante de l'importance de faire suivre le nom d'auteur par la date de publication, par exemple on trouve Euphorbia segetalis L. 1754 en synonyme de Euphorbia exigua L. 1753, une simple faute de frappe sans doute de cet illustre savant. Le nom valide est bien Euphorbia segetalis L.1753, avec un progrès considérable de la V15 : il n'y a plus que la subsp. portlandica.
Ficus carica L'insecte pollinisateur est un hyménoptère : Blastophaga psenes.
Hippocrepis emerus Fleurs et fruits le plus souvent par 2 sur un long pédoncule, présence d'un espace entre l’étendard et la carène, buisson à tiges anguleuses atteignant 2 mètres.
Isocolus lichtensteini Renflement de 20-25 x 15-18 mm causé par un hyménoptère sur la tige de Centaurea aspera. Un exemplaire coupé dans la longueur semble montrer une loge pluriloculaire dont l'une est occupée par une larve. Encore un sujet pour lequel le manque de temps va reporter l'étude à plus tard.
Lotus rectus Feuilles légèrement poilues, grandes tiges souples et ramifiées formant des buissons denses, dans les lieux humides, calcaire ou silice.
Melilotus albus Fleurs blanches en grappes de 4-6 cm, plante de 30 cm à 1 m 50, prés, champs chemins, bords des cours d'eau et sols profonds, semble ne pas suivre les saisons pour fleurir.
Pemphigus bursarius Puceron, à l'origine d'une galle du peuplier noir, en forme de vésicule, 20 mm, ouverte au sommet, très commune sur les peupliers plantés. Une difficulté est due aux dessins qui représentent cette galle avec un orifice vers le bas alors que la description dans le même livre le cite vers le haut. D'autres recherches sur une espèce indiquée comme proche, Pemphigus immunis, également galle de Populus nigra décrivent une ouverture vers le bas. Le l'horloge tourne trop vite pour pouvoir approfondir le sujet.
Pemphigus vesicarius Puceron causant une galle des bourgeons sur Populus nigra, poche atteignant plusieurs cm, avec des prolongements cylindriques irréguliers, au sommet de ceux-ci une ouverture à bords rabattus.
Salix purpurea Contrairement à la plupart des saules, les feuilles et les rameaux sont opposés ou subopposés.
Définitions ornitho. Hirondelle : rondelle connectée...
JB
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