Sortie ABMS du 14 octobre 2021 Col du Pilon, St Vallier de Thiey


Afin de justifier la présence du terme "mycologique" dans le nom de l'Abms, le choix de ce lieu a été lié à une information de Marianne qui y avait trouvé un cèpe de Bordeaux. Une bonne idée car sur la zone littorale la sécheresse n'a pas encore permis aux champignons de se manifester. La vingtaine d'espèces identifiées à révélé une conséquence de la Covid : une grande difficulté pour faire fonctionner les mémoires.

Certains noms donnés à la volée ont été modifiés à la maison, par ex. capnoides au lieu de fasciculare pour un hypholome. D'autres avaient été modifiés dans la V14 (mention N dans cette colonne de la liste).

Comme habituellement, le doute est d'actualité, notamment pour un bolet rouge classé en Rubroboletus dupainii et pour des restes de ce qui pouvait être un Butyriboletus regius partiellement dévoré par des limaces.

La température frisquette du matin n'encourageait pas la sortie des bestioles, Colette n'a pu nous montrer que le grillon des bois.

La botanique a néanmoins occupé sa place privilégiée, après l'identification de Lathyrus niger au stade végétatif, une autre fabacée proche est restée incertaine malgré les recherches de Nadine, il faudra revenir la voir en fleurs. Contrairement à la sortie précédente, nous étions en présence d'îlots acides dans un terrain calcaire, pour preuve la présence parfois de bruyères, et d'une grande châtaigneraie à l'ouest d'un vallon.

Et la découverte d'une rosette fraiche d'Himantoglossum robertianum qui annonce un printemps proche !

Philippe a identifié un Pseudotsuga menzeii en se rapprochant de la maison où il poussait, il avait été nommé Cupressus sp. à distance, conclusion : on ne peut pas identifier des cyprès de si loin...


A l'école !

Acer opalus Les lobes inférieurs sont réduits, l'angle des sinus supérieurs est environ de 90°.

Cortinarius bulliardii Pied rouge, comme le mycélium. Les cortinaires ont une sporée rouillée, elle est visible sur le pied, ils sont tous toxiques sauf de rares exceptions.

Fistulina hepatica Grand polypore (15-40 cm), poussant sur les troncs de feuillus, ici sur châtaignier, dessus rouge foncé, dessous brun clair, avec des pores très fins, réputé comestible.

Hypholoma capnoides Chapeau ochracé plus foncé au centre, lames grises, chair blanchâtre douce, en touffes sur bois de conifère. Il faut un solide appétit pour le manger...

Lactarius zonarius Chapeau zoné, à bord feutré chez les jeunes, pied creux avec parfois des fossettes plus sombres, chair rosissant lentement à la coupe, lait blanc immuable, piquant, odeur résineuse, sous chênes.

Lathyrus niger Fleurs pourpres devenant bleues, gousses noires à maturité. Ici le caractère des nervures secondaires n'est pas valable pour l'orienter vers Lathyrus.

Lepiota ignivolvata Grande lépiote, odeur de caoutchouc, base du pied rougissant très lentement, anneau bordé d'orange foncé, sous feuillus.

Macrolepiota procera Chapeau jusqu’à 15 cm, à squames assez fines et régulières, pied jusqu’à 40 cm, chiné sur fond pâle, anneau double, coulissant, bon comestible. Trois critères simples pour bien l'identifier : plus de 20 cm de haut, anneau coulissant, pied chiné.

Mycena rosea Chapeau rose, pâli au centre, pied rose clair, creux, lames rosées. Odeur de rave, sous feuillus. Elle était autrefois considérée comme une variété de Mycena pura qui a une couleur plus violette. Ici une taille plus grande que la moyenne. Toxique.

Polypodium vulgare Feuilles à limbe allongé, sporanges à plus de 10 cellules brun sombre visibles avec une loupe X 18. Phénologie 5-10 (période de l'année entre la reprise d'activité et la maturation)

Rubroboletus satanas Chapeau blanchâtre sale, pores jaunes puis rouge sang, plus orangés au bord, pied jaune en haut, rouge au milieu, jaune vert en bas, réseau rouge sang, chair blanchâtre peu bleuissante, odeur nauséeuse. Toxique.

Seseli montanum Feuilles 2-3 fois divisées, à segments fins, involucre nul ou à 1-3 bractées courtes, 6 à 12 rayons striés, anguleux

Suillellus queletii Se reconnait facilement à la base du pied qui est rouge betterave, il suffit de la couper en biais pour le confirmer. A rejeter.

Vascellum pratense Ressemble aux lycoperdons, mais ceux-ci n'ont pas de diaphragme entre la gléba* et le haut de la base. (* : Partie fertile qui contient les spores).


Définitions ornitho. Harle : mâle de l'Arlésienne qui est plus difficile à voir...

JB


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