Réponse à CA au texte b précédent


/ Oui Charles, la comestibilité des champignons est une source de débats contradictoires, à traiter de préférence avec humour, comme le fait l'un des intervenants ci-dessus : "As Arora (1986) points out: The only way to determine the edibility of a mushroom is to eat it."

Afin de rester dans cette ligne, le grand-père siffleur que je suis pense que certains savants n'ont pas conscience du fossé qui les sépare du petit peuple dont je fais partie. Nous avons besoin de directives claires : on peut le manger ou pas ! La liste destinée au grand public ne devrait donc contenir qu'une catégorie : les comestibles. Elle exclurait toutes les ambiguïtés comme, toxique cru, consommable en petites quantités, utilisation comme médicament, confusions possibles avec des toxiques, et naturellement toutes les espèces qui n'ont pas encore fait l'objet d'une étude chimique approfondie. L'extension à toute la planète me parait être une erreur : des populations habituées à consommer une espèce n'auraient-elles pas développé une forme d'immunité ?

Accessoirement une liste très large de toxiques, basée sur des données relatant une intolérance et un symptôme plus grave, voire mortel, pourrait peut-être inciter à la prudence et éviter des frais à l'assurance maladie...

D'accord avec ton commentaire sur les plaisantins du banquet : cela rejoint le doute sur une vue partielle des choses par certaines personnes, à qui l'on attribue la connaissance scientifique en raison de leurs diplômes, mais qui n'est pas justifiée par leurs actions. L'amanite citrine contient une toxine qui disparait à la cuisson, elle a été consommée cuite par les doctes penseurs voulant démontrer au public que cette espèce était comestible. L'exemple du docteur vosgien qui s'administrait un traitement immédiatement après consommation de la phalloïde relève de la même incompétence scientifique. Faire croire à la population que l'on pouvait traiter les dégâts causés par ce champignon une fois que les effets étaient apparus bien après sa consommation n'est pas plus sérieux. Comme la propension actuelle à manger des champignons crus, un exemple qui a causé le déplacement il y a peu d'années d'ambulances et d'hélicoptères pour un groupe d'inconscients en randonnée au col de Braus...

N'est-ce pas une drôle d'idée de la part d'un amateur de champignons qui a commencé par la casserole, mais qui à force de lire des livres, trouve plus d'intérêt à dire que l'on doit en manger de moins en moins et les apprendre de plus en plus, simplement pour se cultiver ?...

JB


Plante de la semaine chez Schneider confiné le 02/04/21


Dans ce confinement de 10 km, il est possible de voir de belles pousses de printemps. Deux géantes étonnantes, la grande férule à Gour de Coule mais aussi l'asperge géante du Mexique.


Megalanthophallus asparagoides : une asparagacée mexicaine consommée comme asperge géante par les Aztèques, mélangée à l'estragon mexicain (Tagetes lucida) pour leurs propriétés psychotropes, conduisant à un état visionnaire.( plantes enthéogènes). Plante monocarpique très décorative mais gelant vers -5°C.


Il parait que les poules naines de Charles donnent des œufs colorés, pour Pâques, suite à une alimentation riche en graines stupéfiantes...


A bientôt,

PhS


- Quelle belle plante géante ! On pourrait presque en faire une canne à pêche pour attraper des poissons en avril... JB