Sortie ABMS du 9 janvier 2020 la Verrerie, Tanneron
Janvier n'est pas le mois des champignons, pourtant c'est grâce à Charles que ce CR fait progresser les connaissances de l'Abms. Il a identifié Coprinopsis marcescibilis à la maison et envoyé une pièce jointe explicative, et c'est ici que la nomenclature vient de nouveau secouer les ronrons ! Heureusement que la V13, téléchargée récemment, arrive au secours des amateurs qui rédigent des listes, car des notions comme "sous-genre" sont difficiles à digérer. En examinant la classification des autres disciplines il est apparu que les études phylogénétiques complètent progressivement les colonnes "sous-famille" et "tribu"- ce qui viendra modifier les listes des espèces observées lors des sorties - et que la position "sous-genre" n'y figure pas encore. C'est une question à poser au rédacteur de la pièce jointe ci-dessous : quel est le genre de ce "sous-genre" ?...
En attendant la révision complète de la classification des champignons, en accord avec celle des autres disciplines, c'est le nom de Psathyrella marcescibilis. qui a été mis dans la liste, et à l'école ci-dessous pour une description sommaire de terrain.
Le premier mois de l'année n'est pas non plus favorable aux bestioles, pourtant Colette a pu nous faire avancer dans cette voie, merci a elle pour les identifications et les photos.
Peu de plantes horticoles pour Philippe S. à part un cultivar panaché d'Hedera helix qu'il a nommé "gloire de Marengo"
Dans les listes il y aura de plus en plus de noms avec s.l. (au sens large) après le nom d'auteur, la raison est que sur le terrain une sous-espèce éventuelle n'a pas été recherchée ou trouvée, par exemple Daucus carota qui possède 19 lignes de subsp. ou variétés.
La nature est incroyablement complexe, les recherches font évoluer constamment les connaissances. Pour animer les conversations lors des sorties, on pourrait relancer un vieux débat avec une question simple : les études phylogénétiques ont elles mis en évidence une différence entre, par exemple, Daucus carota L. 1953 et Daucus carota subsp. carota L. 1953 ? Si ce n'est pas le cas le deuxième taxon est-il vraiment justifié dans une classification moderne ?...
A l'école !
Achillea millefolium Plante variable, de nombreuses formes ont été décrites, elle se reconnait surtout à ses feuilles très découpées et sa belle floraison blanche.
Aiolopus strepens A remarquer les pattes pliées qui permettent à ce criquet (antennes courtes) de bondir en cas de danger, dans notre région il arrive à passer l'hiver sans aller crier famine chez la fourmi sa voisine...
Echium plantagineum Feuilles inférieures larges, poilues, peu pointues, pétiolées, plaquées au sol, corolles grandes, 2-3 cm, poilues sur les nervures, 2 étamines saillantes, préfère les sols siliceux.
Paratettix meridionalis Petit criquet dont l'extrémité des pattes est équipée de crochets remarquables.
Psathyrella marcescibilis Chapeau foncé à voile blanc en lambeaux au bord, lames gris brun, pied blanc floconneux. Sa ressemblance avec les coprins, et la biomol, le font classer maintenant en Coprinopsis.
Pyrrhocoris apterus Corps 7-12 mm, rouge avec 2 taches noires arrondies sur la corie et une autre en chapeau arrondi qui lui a donné le nom vernaculaire de gendarme. Punaise fréquente, vit de sève et d'insectes.
Silene vulgaris Les feuilles sont bordées de fines dents cartilagineuses, les fleurs blanches forment un sac que les enfants s'amusent à faire éclater, d'où le nom méridional de "pétarel".
Solanum chenopodioides Plante vivace, dressée, devenant ligneuse en vieillissant, feuilles entières, ovales et allongées, pédoncules et pédicelles finement velus, mais non glanduleux, fleurs blanches, fruits globuleux.
Ec. incl. : Un.e sage.homme.femme...
Les nouveaux pluriels : Une autre des escalades
JB
Le petit Coprinopsis sur le bord de la piste: spores 12x7 brun noirâtre à gros pore germinatif - vraisemblablement marcescibilis. Espèce commune assez variable. Il existe une forme elata, une variété virginea, et un pseudomarcescibilis, que je ne connais pas....
(Copie partielle de la pièce jointe) : " Coprinopsis marcescibilis (Britzelm. 1893) Örstdius & E. Larss. 2008. Cette espèce, faisait anciennement partie du sous-genre Psathyrella, et était connue sous le nom de Psathyrella marcescibilis (Britzem.) Singer. Suite à de nombreuses études phylogénétiques récentes, cette espèce est rattachée aujourd'hui au sous-genre Coprinopsis sect. Tomentosi subsect. Marcescibili (source; A. Melzer). "
CA
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