Chantier Abms de la berce du Caucase du 18 juillet 2019 N° 81


Des participants habituels sont accaparés par d'autres obligations, mais chaque coup de pioche compte, même en effectif réduit il est possible de réaliser un chantier efficace.


Participants : Abms : Jean, Patrice .


Secteurs traités :

Matin :

- 9) La propriété Falcon, la moitié de l'expérimentation basse.

Après-midi :

- 9-10) L'autre moitié de l'expérimentation basse, la partie située près de la route du secteur de l'expérimentation haute.


Résultats :

A 2 personnes nous avons effectué des arrachages à l'aide de 2 pics sur plus de 700 exemplaires, aucune hampe en formation n'a été rencontrée.

- 9) Dans la propriété Falcon au moins 250 plants ont été arrachés, ils semblent dater de 2-3 ans, ils étaient situés dans des zones d'épandage du ruisseau, ce qui suppose un entrainement des graines depuis le bâtiment inachevé en haut de "l'expérimentation".

Dans la partie en amont, au-dessus de la route, environ 150 plants ont été arrachés, principalement dans des stations où des hampes étaient arrivées à maturité avant que l'Abms n'intervienne.

- 9-10) Dans la partie située jusqu'à la route, une centaine de plants épars ont été arrachés. Au dessus de la route une surprise nous attendait : plus 200 plants de 1-2 ans en amont, dont la provenance pose des questions, un semis malveillant comparable à l'arrière du sana et à la Source ? Il faudra revenir souvent pour effectuer un arrachage systématique et éviter leur développement.


Remarques :

Le petit tour après le repas près du barrage du lac apporte une touche de satisfaction : les hampes en fleurs signalées la semaine dernière ont été coupées sans attendre la maturation des graines, un excellent travail des hommes de terrain. Mais il faudra que cette équipe repasse dans 3-4 semaines pour couper les repousses d'ombelles qui vont se produire.


Conclusion :

Une n ième répétition de la stratégie défendue depuis le début par l'Abms :

- Pour éradiquer la berce il faut lui interdire de produire des graines.

- La hampe florale n'apparait que lorsque la racine s'est suffisamment développée, cela dure plusieurs années.

- A ce stade l'arrachage manuel de la racine est impossible, de même que parfois l'accès aux engins.

- Première conclusion : il faut ralentir sa croissance par des fauchages répétitifs et si possible des piochages du collet, beaucoup d'exemplaires ne supportent pas ce traitement et finissent par disparaitre. La répétition sur les hampes doit avoir lieu toutes les 3-4 semaines car la racine vigoureuse produit de nouvelles ombelles très rapidement.

- Au bout de quelques temps les racines diminuent de taille et peuvent être arrachées d'un coup de pic.

- A ce moment on ne rencontre que les plants issus des graines en dormance, ils peuvent être arrachés facilement au pic, (ou autrefois à la bêche Maurin...).

Durant les 4 chantiers de 2019 nous avons traité plus de 2800 plants sans rencontrer une hampe en formation, sauf un exemplaire situé hors parcours habituel. Il reste encore des secteurs à piocher, cela montre la pollution impressionnante et l'inadaptation de la stratégie des "graines matures". Qui aurait pu traiter ces 2800 individus arrivés à maturité ?... Les résultats constatés au sud de la D2, - des hampes en fleurs et de très nombreux exemplaires vigoureux qui vont fleurir en 2020 -, devraient clouer le bec aux "scientifiques " qui refusent d'admettre la réalité !


Compte tenu des millions de graines qui ont été produites au nord de la D2 durant des années, et qui continuent à arriver à maturité dans le secteur situé au sud de la D2, il faudra encore piocher longtemps, surtout si des débiles mentaux prennent plaisir à effectuer des semis malveillants...


Comme d'habitude, bravo, merci et à bientôt à Patrice qui persévère contre vents et marées.


JB