Chantier Abms de la berce du Caucase du 11 juillet 2019 N° 80


Le piochage systématique commence, cela prend plus de temps et demande plus d'efforts, la cause étant le fouillis de buissons épineux et d'arbres morts qui bordent les ruisseaux parcourus.


Participants : Abms : Jean, Patrice, Philippe S.


Secteurs traités :

Matin :

- 8) L'affluent ouest de la Ravinette, de la D2 à la propriété Falcon.

Après-midi :

- 2) Partie basse de la Ravinette de la D2 jusqu'au petit pont, et affluent boisé en rive gauche, venant du grand pré.


Résultats :

A 3 personnes nous avons effectué des arrachages à l'aide de 3 pioches sur environ 600 exemplaires, une vingtaine ont été coupés à la scie car ils étaient inaccessibles à la pioche.

- 8) Aucune hampe le long du ruisseau, mais quelques plantes robustes qui n'avaient pas pu être arrachées l'année dernière à cause des difficultés d'accès. Par contre au retour nous avons coupé à travers la forêt et la surprise a été de rencontrer une hampe en boutons. La provenance de cet exemplaire isolé dans les bois est suspecte car le site n'est pas inondé par les crues qui répandent encore les graines du secteur "expérimentation".

- 2) Les buissons se développent sur les rives, l'accès devient de plus en plus difficile, mais aucune hampe n'a été vue. Toutes les berces ont subi des coups de pioche qui, lorsqu'ils sont réussis. permettent d'enlever la racine, au pire celle-ci est coupée sous le collet. Une seule repousse sur l'affluent boisé en rive gauche, venant du grand pré, mais toujours de nombreux exemplaires au confluent avec la Ravinette, ils ont été piochés vigoureusement.


Remarques :

Le petit tour après le repas près du barrage du lac a confirmé l'observation de la semaine dernière : 11 hampes fleuries ont été vues, certaines au bord de la Lane. Combien de remarques désobligeantes devront encore être émises avant que la stratégie absurde des "graines matures" soit abandonnée au profit d'un traitement avant la floraison ? Les initiateurs de cette idée utopique ont-ils pensé que des graines matures qui tombent dans l'eau peuvent être emportées au loin ? Que des individus à l'esprit dérangé peuvent les cueillir et les semer n'importe où ? Que l'argument de la plante monocarpique ne tient pas en raison du décalage dans la maturité des ombelles d'une hampe ? Que les risques d'orages de grêle sont réels et déjà constatés les années précédentes ? Ont-ils pu constater la débilité mentale de certaines personnes sur le forum de la semaine dernière de Tela qui lance une campagne de recherches de berces du Caucase en France ?

On devrait pouvoir attendre mieux de la part de "scientifiques"...


Conclusion :

Comme d'habitude, bravo, merci et à bientôt aux fidèles coupeurs de berce de l'Abms qui continuent contre vents et marées.

JB