Chantier Abms de la berce du Caucase du 11 juillet 2018 N° 71


On continue les arrachages lorsqu'ils sont possibles, sinon le traitement se fait à la pioche, qui avec un peu de chance et pas de cailloux va couper la racine sous le collet ou bien l'endommager au point qu'elle ne pourra pas émettre de rejets. La scie reste le seul moyen d'accéder aux plantes poussant dans les buissons ou les parpaings, trois repousses de hampes ont été coupées de cette manière.


Participants : Abms : Jean, Patrice, Philippe B., Philippe S.


Secteurs traités :

Matin :

- 1) Le pré.

- 10) L'ancien secteur d'expérimentation, en haut, autour du bâtiment en ruines.

Après-midi :

- 3) Le sana. derrière le bâtiment.

- 10) L'ancien secteur d'expérimentation, en haut, en remontant de la route vers le bâtiment en ruines.


Résultats :

Plus de 1000 plants ont été traités, la majorité par arrachage complet ou coupure de la racine sous le collet d'un coup de pioche ou de bêche.

- 1) Une trentaine d'individus ayant émis des repousses après le dernier fauchage ont été enlevés à la pioche, le prochain passage se résumera à un contrôle.

- 10) Les plantes qui ont pu développer des racines vigoureuses dans ce secteur, qui n'a pas été fauché dans le passé, continuent à produire quelques repousses de hampes. On finira par les éliminer par fauchages répétés, leur accès n'étant pas possible à la pioche. Dans le petit bois et sur le talus qui descend, ce sont des jeunes plants, qui ont reçu des coups de pioche ou de bêche, leur provenance a souvent posé des questions...

- 3) Ici aussi la quantité de jeunes plants est suspecte. Le sol est très caillouteux, il ne permet pas l'arrachage, nous avons semé des graines d'Elytrigia repens récoltées dans le secteur 12 sous le sana. Cette expérience avait été tentée l'année dernière, où Babeth avait semé des graines, le résultat n'est pas nul car quelques plants ont été remarqués en pleine croissance.

- 10) Traitement à la pioche et à la bêche des jeunes plants, pas de grosses racines pouvant produire des hampes.


Remarques :

- Malgré l'immensité de la tâche qui reste à accomplir pour éradiquer la berce, le constat est positif : sur les sites traités par l'Abms en 2018 aucune plante n'a pu produire de fleurs. Peu d'individus seraient capables de le faire l'année prochaine, les fauchages et les piochages n'auront pas permis aux racines de constituer assez de réserves. Les vrais progrès sont naturellement les arrachages qui demandent plus de temps et de bras, mais petit à petit on avance...

- La promenade digestive habituelle vers le barrage du lac, montre également une évolution positive : contrairement aux années précédentes, les hampes en fleurs ont été éliminées par Force06 avant que les graines n'arrivent à maturité. Seules des repousses seront à couper par fauchages répétés, des arrachages sur la digue risqueraient de l'affaiblir. Malgré la pose de blocs sur la zone d'érosion, celle-ci continue plus bas, il faudrait un comblement plus vigoureux.

- Donc, bravo aux équipes de Force06 dont les résultats sont remarqués : les plants de berce ne sont plus visibles sur la zone de loisirs, ce sera autant de risques en moins pour les enfants qui viennent échapper un peu à la canicule du littoral.

- Lorsque la berce sera éliminée au sud de la D2, ces vaillants travailleurs seraient les bienvenus au nord de la D2 pour relayer les retraités, notamment pour couper les buissons qui ne permettent pas un accès facile dans certains secteurs pollués. Mais chaque chose en son temps et en fonction des moyens disponibles...


Conclusions :

Nous allons poursuivre les campagnes d'arrachage dans la mesure des vacances et de la météo afin de nettoyer les secteurs situés au nord de la D2 et de confirmer qu'aucune graine n'y sera produite en 2018.

Une petite note pour sourire : lors d'une conversation avec des habitants de Thorenc passant près d'un chantier, où le conseil de donner un coup de pioche aux jeunes plants de berce qu'ils rencontreraient a été donné, et de prêcher cette bonne parole à leurs voisins, une remarque de Patrice a fusé : "il faut piocher la bonne parole et non la prêcher" ! Cela résume toute la différence entre la théorie et la pratique...


Comme d'habitude, bravo, merci et à bientôt aux vaillants coupeurs de berce.

JB