Chantier Abms de la berce du Caucase du 19 juin 2018 N° 68


Le but des premiers chantiers est de faucher le maximum de plants afin de ralentir leur croissance. Ensuite, toutes les 3 ou 4 semaines, nous pourrons revenir avec la pioche et la bêche, leur arrachage sera facilité par l'affaiblissement du aux fauchages précédents. Cette stratégie appliquée depuis des années montre son efficacité : sur les milliers de plantes coupées cette année, seules 2 hampes en formation ont été vues. Le seul élément négatif rencontré est une suspicion confirmée de semis malveillants. Ce dernier argument plaide pour une action vigoureuse tendant à éviter toute production de graines qui seraient ramassées par des personnes dont la débilité mentale les pousserait à les semer n'importe où. Cela passe naturellement par un fauchage précoce des hampes, confirmé par 1 ou 2 passages suivants, qui éviteront toute floraison.


Participants : Abms : Jean, Patrice.


Secteurs traités :

Matin :

- 7) La Source et la propriété en dessous.

- 6) Secteur de comptage.

- 3) Ravinette depuis la route de Thorenc jusqu'au petit pont et affluent W en remontant par le sentier.

Après-midi :

- 2) Ravinette depuis la D2 jusqu'au petit pont.

Résultats :

Plus de 1000 plants ont été fauchés à la base, aucune hampe en formation n'a été rencontrée sur l'ensemble des sites traités.

- 7) La propriété "La Source" détruite par un incendie en 2017 laisse des séquelles sur le talus la séparant de la planche en dessous, il semble que les nombreux jeunes plants soient le résultat d'un semis à la volée en 2016 ou 2017. Leur arrachage demandera plusieurs passages et plusieurs années.

- 6) L'emplacement supposé du secteur de comptage, (repéré par un plot de signalisation routière ?).présente une absence de berce dans un rayon d'une dizaine de mètres. Par contre en amont, dans le ruisseau, à une cinquantaine de mètres, des plants vigoureux ont été fauchés. On peut se poser des questions sur la pertinence de ces comptages, connaissant le niveau de pollution de "La Source" située en amont au dessus de la route...

- 3) Sous le secteur de comptage, où en raison des passages moins fréquents durant les années précédentes, la berce a bien prospéré, les plantes n'ont tout de même pas pu accumuler assez de réserves pour produire des hampes. Le reste du ruisseau jusqu'au petit pont et sur l'affluent W montre une diminution de la fréquence et de la vigueur des individus. Le prochain passage se fera à la pioche et la bêche. Un ancien semis douteux présente quelques repousses.

- 2) A part un ancien semis douteux, situé pas très loin de la D2, la berce perd du terrain.


Remarques :

- Les bonnes surprises arrivent : une équipe de Force 06 était occupée à couper des plants de berce avant floraison, ouf et bravo ! Les "graines matures" auraient-elles vécu ?...

- En discutant du problème du sanatorium une idée a été émise par Patrice : il faudrait écrire aux Hospices de Grasse, propriétaires du site, afin d'obtenir une autorisation de pâturage par les vaches des surfaces polluées par la berce. Actuellement la limite de propriété, matérialisée par un fil électrique, est criante de résultats. Les essais antérieurs de pâturage par des chevaux ou des moutons n'ont rien donné de significatif. Si Force 06 avait la possibilité de raser quelques buissons qui bloquent les accès aux ruminants, ceux-ci auraient vite fait de nettoyer ce secteur. Est-il possible d'espérer un peu d'efficacité ou de bon sens en contactant quelques décideurs par e-mail ?


Conclusions :

Encore un ou deux chantiers pour traiter les sites 4, 5, 8, 9, 11 et il sera possible d'affirmer qu'aucune graine de berce ne sera produite en 2018, comme en 2016 et 2017, au nord de la D2. La suite de l'été sera occupée par des promenades pépères, la pioche à la main, pour mater les exemplaires récalcitrants...

Et comme d'habitude merci aux amateurs de sports antiberce ! JB