Chantier Abms de la berce du Caucase du 13 juin 2018 N° 67


Les nombreuses activités au printemps, ainsi qu'une météo particulièrement défavorable, expliquent un retard dans le démarrage des chantiers, mais le taureau a été pris par les cornes à la suite d'une visite à Thorenc lors de la fête des pêcheurs le 3 juin, montrant la nécessité d'agir rapidement pour éviter la croissance de plantes vigoureuses.


Participants : Abms : Jean, Patrice, Philippe B.


Secteurs traités :

Matin :

- 12) Les 4 planches sous le sana.

- 13) Petit bois sous les planches et alentours de la villa en ruines à l'est du sana.

- 14) Derrière le sana.

Après-midi :

- 1) Pré et maison de vacances en haut.

- 10) Ancien secteur d'expérimentation, de la ruine à la route en bas.

Résultats :

Plus de 1500 plants ont été fauchés, sciés à la base ou arrachés à la pioche, seulement 2 hampes en formation, de 10 cm de haut, ont été rencontrées sur l'ensemble des sites traités.

- 12) De nombreux jeunes plants dont la provenance est suspecte, il faudra repasser à la pioche.

- 13) Présence importante en raison des broussailles qui ont empêché les arrachages dans le passé.

- 14) Toujours ces semis suspects qui sont traités par fauchage.

- 1) Ici un motif de satisfaction : la berce est presque éradiquée, une trentaine de pieds ont été traités, les passages de contrôle les élimineront définitivement.

- 10) On subit encore les conséquences de "l'expérimentation", les plants vigoureux dans les buissons situés à proximité de la ruine ne peuvent être éliminés que par fauchages répétés, sur le talus descendant jusqu'à la route, les nombreux jeunes plants ont une origine douteuse.


Remarques :

- Lors du passage à la ferme de l'Escaillon, M. Varone nous a signalé la présence d'une berce sur la D5 entre le Pont du Loup et Canaux, au retour elle a été arrachée d'un coup de pioche, comme le matin à l'aller celle qui poussait devant le restaurant des Chasseurs. D'après la taille des racines, ces deux plantes avaient plus de 3 ans, on peut se poser des questions sur leur provenance, comme pour celles qui poussaient, avant arrachage, en amont du pont sur la Lane vers les 4 chemins. En dehors de la malveillance, on peut penser au transport des graines matures dans du foin, ou bien à celles collectées dans les bennes, où ont-elles été incinérées ?

- Un autre motif de satisfaction : des mesures provisoires ont bien été réalisées pour éviter la rupture de la digue du lac, bravo ! Mais l'érosion continue plus lentement, il faudrait un comblement plus volumineux.


Conclusions :

Combien de temps faudra-t-il encore attendre pour que la stratégie de capture des graines matures soit abandonnée au profit d'un fauchage précoce évitant la production de graines ? Dans la zone située au sud de la D2, où l'Abms n'intervient pas, des graines ont constamment été produites, y compris en 2017, elles étaient à la disposition de débiles mentaux espérant pouvoir se venger de la société en les semant ici ou là. Toutes les considérations botaniques sur le développement de la berce ne tiennent pas devant les faits mentionnés ci-dessus : le seul moyen concret de maitriser la berce est d'éviter la production de graines, donc d'empêcher la floraison, donc de couper les plantes avant le développement des hampes florales. Ensuite, si on en a les moyens, on arrache les racines.

Les habitants devraient être sensibilisés par les organisations "protectrices" de la nature, qui leur demanderaient de donner un coup de pioche à tout jeune plan de berce poussant dans leur propriété. Les travaux surhumains, et inutiles au vu des résultats, effectués par les ouvriers de Force 06 seraient plus efficaces et moins pénibles avec un traitement précoce et répétitif. Les limites de pâturage par les vaches à proximité du sana devraient être libérées des blocages administratifs poussiéreux, la différence est flagrante au niveau d'une clôture électrique !


On continue en 2018, contre vents et marées, sans compter les orages bien trop fréquents à notre gout... JB


Et pour compléter, un texte de Patrice qui exprime ses constatations.


La Berce du Caucase aurait-elle des amies ?


Une planche du sana avait été complètement éradiquée l'an dernier après quatre ans d'efforts. Les plantes étaient systématiquement arrachées et la racine consciencieusement coupée.

Le 13 juin, nous avons la surprise de voir une nappe de jeunes Berces qui empiète sur la zone scrupuleusement nettoyée. Les petites Berces sont rigoureusement concentrées dans un espace bien délimité.

Que se passe-t-il ? Des graines latentes auraient poussé ça et là, or il n'en est rien, et le hasard a voulu que les graines se concentrent dans un espace déterminé. Ce même phénomène s'est retrouvé aussi dans d'autres lieux de façon aussi spectaculaire.

Certaines personnes auront sans doute une explication scientifique et le diable la sienne.

Souhaitons que l'esprit du mal cesse ces ensemencements et que le bon sens l'emporte. PN