Sortie ABMS du 16 mars 2018 Mont de Théoule, Théoule.


Afin de s'adapter aux caprices de la météo, la sortie a été décalée d'un jour plutôt que de l'annuler. Nous allons donc répéter cette méthode de la manière suivante : un rdv est envoyé le dimanche soir sur le site pour une sortie du jeudi, si la météo est douteuse, chaque participant éventuel envoie un message à JB lundi matin pour indiquer quels seraient les jours de disponibilité possibles en vue d'un changement de date, mercredi, vendredi ou samedi. Le rdv est alors modifié sur le site mardi matin, avec toujours une éventuelle mention sur "dernière minute" la veille de la sortie avant 21 h.

Cela fait déjà 14 ans que ce sentier a été parcouru la dernière fois, avec un groupe de l'Annam, mais que le temps passe vite ! Le nom des plantes a changé, ainsi que les déterminations d'alors qui sont parfois douteuses. Cela prouve que les connaissances de l'Abms progressent, même si nous pédalons encore dans la choucroute avec les violettes. Merci aux participants qui font avancer le schmilblick, voir ci-dessous.

A ce propos Viola riviniana a été clairement identifiée, mais les caractères de ce qui pourrait être Viola suavis ne donnent pas entière satisfaction, il faudra donc étudier cette plante plus en détail. Elle a été placée en Viola pyrenaica dans la liste, avec toujours les réserves d'usage, pour la simple raison que la seule mention de l'éperon crochu vers le haut figure dans Flora helvetica, avec la précision "souvent".

Un cas comparable avec les Asphodèles où il faudra revoir les déterminations de plantes à gros fruits, Asphodelus cerasiferus qui est dans la liste n'était pas encore assez développé, mais dans ce secteur Est de l'Estérel il a souvent été rencontré, contrairement à Asphodelus ramosus qui se trouve en majorité à l'Ouest.

Pour la géologie, il semble que le filon décrit comme contenant de l'améthyste soit plutôt constitué de fluorite, avec des inclusions de géodes où des cristaux de quartz ont été remarqués par Marianne.

Mais la découverte du jour, toujours par Marianne, est une belle station de Muscari botryoides à l'entrée de la piste des Mineurs, cette plante n'a été rencontrée qu'une fois du côté de St-Cézaire

Conclusion : c'est en regardant au bout de ses chaussures, sur des pistes banales, à proximité des voitures, que l'on peut trouver des plantes rares...


A l'école !

Lonicera japonica Grandes lianes très couvrantes, creuses, fleurs peu parfumées, blanc jaune, par paires, feuilles de la base des lianes souvent lobées, les suivantes entières, baies noires. Plante échappée des jardins. Originaire de l'Est asiatique. Les baies des chèvrefeuilles sont considérées comme faiblement toxiques.

Muscari botryoides Souvent 2 feuilles basales, parfois 3, dressées, élargies vers le sommet qui se termine par un capuchon normalement bien vert à la floraison, limbes de 3-12 mm de large, fleurs presque globuleuses, Plante protégée en PACA

Viola riviniana Pédoncule feuillé, stipules frangées, limbe plus long que large, éperon plus moins clair, (toujours plus foncé pour Viola reichenbachiana


Ec. incl. : Un.e boulot.te...

Les nouveaux pluriels : un chasseur des traqués... JB


- Viola suavis est très précoce (flore med) - Viola pyrenaica (Rothmaler) les stipules de la tige sont situées au dessus du milieu contrairement à suavis - dans Florealpes , l'éperon semble plus fin dans suavis, les stipules de base sont vraiment plus larges - Selon Bernard O., les pétales supérieurs sont oblongs (+de 2x plus longs que larges) chez suavis contrairement à pyrenaica... - Selon Espeut du Var, aucune clé ne peut donner satisfaction, vu le nombre d'individus introgressés ou hybrides . Je crois qu'il faut y retourner!

MB


Je ne pense pas qu’il puisse s’agir de V. pyrenaica qui est une montagnarde stricte. Pour V. suavis Thébault écrit : éperon long. Sur les illustrations de Telabotanica et de Photoflora (photos de J-L. Tasset), j’ai trouvé des V. suavis aux éperons variables, dont des fins recourbés vers le haut. Un critère permettrait peut-être de confirmer : V. suavis a les pétales supérieurs oblongs (L > 2xl) alors que V. pyrenaica a les pétales supérieurs obovales L < 2xl) d’après B.Overal. NC


- Le Cladonia que tu as photographié hier est Cladonia furcata (Huds.) Schrad, il existe deux sous-espèces.

- Viola pyrenaica DC. est effectivement présente dans le 06. Je l'ai vue en fleurs au hameau de Bouzeyas au dessus de St Etienne de Tinée (voir photos en PJ.).On la trouve surtout de l'étage montagnard au subalpin et dans une moindre mesure à l'étage collinéen. JMF


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20 MONT de THEOULE 16/038

Rdv au bout de la route qui remonte le vallon de la Rague à Théoule au niveau de la piste des mineurs.