Chantier Abms de la berce du Caucase du 8 septembre 2016 N° 55


Pas de sortie de perfectionnement ce jeudi, la zone littorale est touchée par la sécheresse et la canicule, mais il y a encore un lieu verdoyant dans le 06, à cause de la berce du Caucase…


Participants : Abms : Marie-Josée, Rose-Aimée, Jean, Patrice, Philippe.


Secteurs traités :

Matin :

- 10) le sana

Après-midi :

- 5) la Source

- 9) ancien secteur d'expérimentation, devant le bâtiment inachevé


Résultats :

- 10) Pas de hampe. En 2 heures nous avons parcouru tout le site, plus de 300 plants ont été arrachés, plus de 100 ont été fauchés, à part une poignée d’individus cachés dans les buissons, ils ne dépassaient pas 40 cm.

- 5) Pas de hampe. Le résultat du dernier passage, lors duquel l’arrachage avait été privilégié, est satisfaisant, la quantité a nettement diminué. Plus de 50 plants ont été arrachés.

- 9) Une repousse de hampe. Sur la partie horizontale située au niveau des gravats, arrachage d’une trentaine de plants, dont une repousse en graines provenant d’une hampe coupée par Force 06 au début aout.


Remarques :

- 10-5) Dans ces deux secteurs, considérés comme critiques il y peu, la berce est en voie d’être maitrisée. Les prochains passages pourront se faire principalement à la pioche ce qui ralentira encore plus rapidement le développement de cette plante. L’introduction de chevaux au sana est une erreur, depuis qu’ils sont partis la végétation normale reprend le dessus, les racines des plants situés sur leur passage ont refait des feuilles, ils n’ont pas touché les zones polluées par des déchets, ni les buissons .

- 9) Une nouvelle démonstration des risques engendrés par la stratégie utopique de capture des graines matures : c’est Rose-Aimée qui a remarqué une repousse de 40 cm en graines dans la végétation. La photo jointe montre le morceau de hampe qui a été coupé ensuite à la pioche. La conclusion à en tirer est que toutes les hampes qui ont été coupées au sud de la D2 devraient faire l’objet d’un contrôle immédiat…


Et de nouveau les constatations amères qui suivent la petite promenade au bord du lac après le repas :

- la grande hampe de plus 4 mètres, visible en face de l’île, sur la photo 02, et depuis le petit chemin en rive droite de la Lane, va pouvoir répandre ses milliers de graines directement dans le lac. Mais il aurait fallu avoir des bottes pour lui afficher ses coordonnées GPS, elle se trouve sur la petite presqu’île…

- à proximité du lac, la dimension des feuilles de très nombreux exemplaires a favorisé une belle réserve d’énergie dans les racines, elles vont pouvoir alimenter des dizaines, voire plus, de hampes en 2017.


Conclusions :

Devant l’échec prévisible de la stratégie des théoriciens, ne serait-il pas temps de penser à une autre méthode ? Par exemple, faire un passage sur tout le site en mi-mai, puis 3 semaines plus tard en début juin, afin de scier toutes les plantes susceptibles de fleurir, puis leurs repousses, et si l’on veut absolument utiliser les GPS, faire un passage en début juillet pour repérer les plantes qui auraient été oubliées, suivi de peu par une coupe et d’un hachage sur place des repousses sur le point de fleurir ? Une dernière vérification fin aout, en donnant quelques coups de pioche aux collets des individus les plus robustes pour qu’ils ne passent pas l’hiver tranquillement. Le même programme l’année suivante serait associé à la coupe sous le collet au passage, d’un coup de pic, des individus jeunes ou affaiblis.

Ce travail serait moins inhumain, moins dangereux, et plus efficace que celui effectué actuellement en pleine chaleur pas les ouvriers de Force 06. En plus il est moins couteux car il n’y a pas de ramassage, donc pas de blessure potentielle, ni d’incinération. Il n’y a pas de production de graines, donc pas de dissémination par oubli, intempéries et autres risques.

Le résultat obtenu par des amateurs, retraités pour la plupart, au nord de la D2 serait-il hors de portée des jeunes gens dynamiques de Force 06 ?…


Et toujours la même chose : bravo et merci à ceux qui agissent de manière bénévole les outils à la main pour lutter contre la berce du Caucase. Au prochain chantier. (normalement en 2017 !)

JB