Chantier Abms de la berce du Caucase du 18 aout 2016 N° 54


Les promesses d'orage n'engagent que ceux qui les croient, nous avons pu travailler sans une seule goutte de pluie, mais pas de Côtes du Rhône, ni de bière…


Participants : Abms : Jean, Patrice, Philippe.


Secteurs traités :

Matin :

- 10) le sana

Après-midi :

- 7) le comptage

- 9) ancien secteur d'expérimentation, devant le bâtiment inachevé


Résultats :

- 10) Pas de hampe. Les pioches a permis d'arracher plus de 500 plants, plusieurs centaines ont été fauchés, la grande majorité ne dépassait pas 40 cm. La végétation normale reprend le dessus.

- 7) Pas de hampe. Le dernier passage avait été effectué avec les scies, c'est avec les pioches que cette fois plus de 100 plants ont été arrachés. La taille de certains individus était plus importante du fait que nous ne sommes passés sur ce site qu'après le début juillet.

- 9) Pas de hampe. Sur la partie horizontale située au niveau des gravats, fauchage des repousses de feuilles, certaines qui étaient cachées dans les buissons atteignaient plus d'un mètre.


Remarques :

- 10) Les passages répétés de l'Abms ont empêché la production de hampes florales en 2016. Les essais d'introduction de chevaux n'y sont pas pour grand chose. Au contraire, on constate que depuis qu'ils ne sont plus présents, la végétation normale reprend le dessus, et ils ne passaient pas dans les buissons ni sur les zones couvertes de déchets.

- 7) En 2017 il faudra définir avec précision les zones de comptage de manière à ce que l'Abms puisse éradiquer la berce sur le secteur hors comptage.

- 9) On voit immédiatement le résultat de l'absence de traitement durant plusieurs mois de ce secteur : la croissance des plantes leur a permis d'accumuler des réserves leur donnant la possibilité de produire des hampes florales. Nous nous battrons en 2017 afin que cela ne se reproduise plus.


Et de nouveau les constatations acerbes qui suivent la petite promenade au bord du lac après le pique-nique :

- la repousse de hampe en fleurs, signalée dans le dernier rapport continue de se développer, elle sera bientôt en graines,

- des restes de tiges reprennent vigueur et émettent de petites ombelles qui fleurissent,

- à proximité on remarque une grande ombelle à terre qui répand allègrement ses graines, elle provient peut-être d'un oubli de ramassage lors de la coupe effectuée il y a quelques semaines. Un oubli est humain, il fait aussi partie des risques…


Conclusions :

Combien de temps faudra-t-il encore attendre pour que les pilotes des actions de lutte au sud de la D2 prennent conscience des risques que la stratégie de capture des graines entraine :

- risque de voir des orages de grêle hacher les ombelles prêtes à murir,

- risque d'oubli d'une ombelle lors du ramassage,

- risque de ne pas pouvoir, faute de temps, ou de conditions météo défavorables, couper toutes les inflorescences avant que les graines ne tombent,

- risque que des déséquilibrés mentaux ramassent ces graines,


La méthode rationnelle consiste à éviter que les racines puissent accumuler assez d'énergie pour produire une hampe. Cela passe au début par un fauchage précoce et répété. Deux années après ce traitement les racines affaiblies peuvent être arrachées plus facilement, certaines n'ont d'ailleurs pas supporté cette opération et ont déjà disparu. Les outils les mieux adaptés sont, pour le fauchage : des scies à manche de 2 mètres, pour l'arrachage : des pics classiques.


Et toujours la même chose : bravo et merci à ceux qui agissent de manière bénévole les outils à la main pour lutter contre la berce du Caucase. Au prochain chantier.

JB