Chantier Abms de la berce du Caucase du 2 aout 2016 N° 52


Participants : Abms : Nicole C., Rose-Aimée, Jean, Patrice, Philippe. A 5 personnes on abat plus de travail qu'à 4 !


Secteurs traités :

Matin :

- 10) le sana

Après-midi :

- 2) départ de la D2, remontée de la IVe jusqu'au début du secteur d'expérimentation, y compris la propriété Falcon.

- 1) retour depuis le point de jonction de la Ravinette et du premier affluent venant de Thorenc (petit pont) jusqu'à la D2.


Résultats :

- 10) Pas de hampe. A part une minorité, la plupart des plants avaient moins de 40-50 cm de haut. Au moins 500 ont donc pu être arrachés à la pioche ou à la bêche, sauf dans les buissons ou lieux encombrés de déchets où les scies ont ralenti le développement de plusieurs centaines d'autres. Aucune trace de broutage par les chevaux, sont-ils encore présents ? Sur les parcours répétitifs de ces animaux, les repousses se développent, mais la croissance a été limitée et permet un arrachage d'un coup de bêche ou de pioche.

Il faudra encore effectuer un passage avec des pioches cette année pour être surs de n'avoir aucune hampe en 2017.

- 2 et 1) Pas de hampe. Comme ci-dessus, la taille réduite des exemplaires rencontrés a permis d'utiliser les bêches et les pioches pour plusieurs centaines de plants. Sur ces deux secteurs il n'y aura aucune floraison en 2017.


Remarques :

- 10) L'expérience de pâturage par les chevaux n'apporte pas de solution efficace dans la lutte contre la berce car il n'est pas constant dans la durée, du fait du rejet des plantes développées. Les constats anciens montrent que pour les vaches il est plus efficace, mais les animaux en général ne vont pas dans les buissons et les lieux abrupts, il faudrait donc toujours une intervention humaine en complément.

- 2 et 1) Les passages répétitifs de fauche et d'arrachage permettent d'espérer une éradication prochaine de la berce.


Conclusions :

Une bonne nouvelle : la présence d'une équipe de Force 06 a montré le courage des gens de terrain, toutes les inflorescences signalées aux abords du lac ont été éliminées. Mais ici il faut reconnaître la bonne volonté de ces agents, qui sous un soleil de plomb réalisent un travail comportant de gros risques pour leur santé. Couper des ombelles à plusieurs mètres de haut et les transporter jusqu'à la benne pour les incinérer est simple pour des théoriciens bien au frais dans leurs bureaux climatisés, beaucoup moins au mois d'aout sur des terrains encombrés par des arbres couchés par les tempêtes ! Ces ouvriers méritent une reconnaissance particulière.

Il serait tellement plus humain d'adopter la méthode employée par l'Abms, où certains piliers approchent des 80 ans… La solution réaliste, compte tenu des crédits limités, est d'épuiser la berce par fauchages précoces et répétitifs des plants développés et arrachages des petits qui peuvent être éliminés d'un coup de bêche ou de pioche.


Et toujours la même chose : bravo et merci à ceux qui agissent les outils à la main pour lutter contre la berce du Caucase. Au prochain chantier.


JB