Chantier Abms de la berce du Caucase du 25 juillet 2016 N° 51


Participants : Abms : Rose-Aimée, Jean, Patrice, Philippe. Il faut jongler entre les orages et les disponibilités de chacun, les 4 piliers habituels ont pu profiter d'une belle journée, avec juste quelques gouttes annoncées par Météo ciel, contrairement à Météo France.


Secteurs traités :

Matin :

- 10) le sana


Après-midi :

- 7) le comptage

- 3) la Ravinette haut


Résultats :

- 10) Pas de hampe. Des plantes de moins de 50 cm, sauf 2 qui avaient échappé aux passages précédents, toutes incapables de produire des fleurs cette année. Plus de 500 ont éliminées par arrachages, d'autres ont été fauchées. La remarque du rejet par les chevaux est confirmée, aucune berce, même en jeune repousse n'a été broutée. L'introduction de ces animaux ne semble pas très efficace dans un secteur où il y a d'autres plantes à manger.

- 7) Pas de hampe. Compte tenu du nombre important de plants c'est le fauchage qui a été employé. La constatation du développement de Cirsium monspessulanum et Equisetum telmateia permet d'espérer une régulation naturelle du site. Le prochain passage se fera avec les bêches.

- 3) Pas de hampe. Sur la suite du cours de la Ravinette, depuis la cascade au niveau du confluent jusqu'au petit pont, seuls de rares exemplaires ont été remarqués et fauchés. En remontant, sur l'affluent en rive droite, une seule repousse qui dépassait d'un parterre de Vinca minor. Cette zone polluée n'a subi que des fauchages, la croissance de la pervenche a ensuite limité celle de la berce.


Remarques :

Un futur chantier permettra de parfaire l'arrachage au sana, les autres sites seront aussi parcourus à la bêche. Mis à part le secteur "d'expérimentation" que le CG 06 a repris en mains, et sur lequel l'Abms n'a effectué qu'un passage en fin avril, il est garanti qu'aucune production de graines n'aura lieu en 2016 au nord de la D2 dans la zone de Thorenc.

Ce n'est malheureusement pas le cas au sud, soumis à la stratégie préconisée par les "scientifiques", où un examen rapide de la situation près du lac montre 31 hampes avec des graines formées, et 7, dont certaines de plus 4 mètres qui sont visibles depuis la route près du transfo EdF.


Conclusions :

Quelle doit être la démarche des lanceurs d'alerte afin d'arriver à faire prendre conscience des risques de pollution dus à l'idée utopique de cueillette des graines matures ?

Le spectacle désolant de la présence de hampes en graines qui peuvent être hachées par un orage de grêle, ou cueillies par des tarés qui voudraient se venger de la société en les semant de manière malveillante, devrait tout de même faire agir quelques personnes qui ont un pouvoir de décision…


Et toujours la même chose : bravo et merci à ceux qui agissent les outils à la main de manière bénévole. Au prochain chantier.


JB