Chantier Abms de la berce du Caucase du 19 juillet 2016 N° 50


Participants : Abms : Rose-Aimée, Jean, Patrice, Philippe. Nous espérions un peu de fraicheur en altitude, pari réussi, mais le maniement des outils a réchauffé un peu le climat…


Secteurs traités :

Matin :

- 10) le sana


Après-midi :

- 6) la boulangerie, la route devant La Source,

- 4) les affluents Est de la Ravinette,


Résultats :

- 10) Pas de hampe. Des plantes de moins de 50 cm, sauf quelques unes dans les buissons qui avaient été oubliées lors du dernier passage, toutes trop chétives pour pouvoir produire des fleurs cette année. Plus de 500 ont éliminées par arrachages, les autres, inaccessibles à la bêche ou la pioche ont été fauchées. Sur le passage des chevaux, la taille est réduite, mais les animaux n'interviennent pas dans les zones encombrées de déchets, ni dans les buissons. A signaler qu'un certain rejet semble se produire : sur des petites surfaces situées à proximité des plants de berce, les graminées ne sont pas broutées et se développent normalement. Ce secteur devra faire l'objet d'un nouveau chantier rapidement car toute la surface n'a pas été traitée.

- 6) Pas de hampe. Aucune plante dans la zone de la boulangerie, une seule au bord de la route devant La Source. Une visite rapide dans cette propriété confirme une pollution passée importante.

- 4) Pas de hampe. Les deux affluents ont été traités de la Ravinette jusqu'au chemin parallèle à la route de Thorenc, plus de 100 berces ont été arrachées, malgré un parcours difficile, presque acrobatique en raison des arbres couchés par les tempêtes. A signaler une pollution de 2-3 ans près du petit pont sur l'affluent inférieur. On remarque aussi un développement de Heracleum sphondylium sur plusieurs centaines de mètres en aval de ce point.


Remarques :

En ce qui concerne le sana, le pâturage par les chevaux est un complément à condition qu'il ait lieu de manière constante afin que les jeunes repousses soient broutées dès leur apparition. La plante semble développer un répulsif en vieillissant, les animaux ne la consomment plus, mais peut-être aussi car ils ont besoin de manger autre chose. A ce niveau un effet secondaire pourrait diminuer la croissance d'une végétation normale qui ralentirait le développement de la berce. Les constatations anciennes montrent que les vaches sont plus efficaces dans la lutte, mais leur introduction près du sana ne pourrait se faire qu'après enlèvement des déchets et élimination des buissons. Il faudra donc encore effectuer de nombreuses interventions manuelles humaines.

La pollution des affluents semble provenir de graines emportées par les fortes pluies sur les zones d'écoulement de la route de Thorenc. Les plantes d'origine sont donc situées en amont : La Source, la boulangerie, et d'autres lieux qui restent à définir. A ce niveau seule une contribution des habitants peut résoudre le problème de l'identification des emplacements.


Conclusions :

Les millions de graines produites durant des années ne disparaitront pas de si tôt, mais le résultat des actions de l'Abms est à comparer avec celui obtenu avec la stratégie des "scientifiques" au sud de la D2. Aucune plante en état de fleurir cette année au nord, sauf dans le secteur "d'expérimentation" qui n'a pas été vérifié, alors que près du lac 26 hampes en pleine floraison ont été comptées rapidement, ainsi que 6 vues de la route à proximité du transformateur EdF sur la D2. Les graines sont déjà formées sur les ombelles supérieures. Un gros orage comme celui qui a eu lieu le 29 juillet 2014 pourrait à nouveau disperser des graines le long de la Lane.

La berce est maintenant présente dans le secteur des tables de pique-nique. En cas d'accident sur un enfant, il faudra peut-être désigner par son nom un ou une "scientifique" qui devra assumer un jour la responsabilité judiciaire des décisions prises…


Et toujours la même chose : bravo et merci à ceux qui agissent les outils à la main de manière bénévole. Au prochain chantier.


JB