Chantier Abms de la berce du Caucase du 21 juin 2016 N° 49


Participants : Abms : Jean, Patrice, Philippe. Un jour sans pluie, trois personnes disponibles, deux bonnes raisons pour faire un chantier !


Secteurs traités :

Matin :

- 8) le pré

- 5) la Source


Après-midi :

- 3-7) la Ravinette haut, départ de la route de Thorenc, jusqu'au point de jonction de la Ravinette et du premier affluent venant de Thorenc (petit pont). Retour par le sentier en rive droite et affluent nord-ouest


Résultats :

- 8) Pas de hampe. Réduction sensible du nombre de berces. L'utilisation des bêches et pioches a permis l'arrachage de plus de 200 individus. Un emplacement semblant avoir été pâturé ne comportait qu'une dizaine de repousses. A l'arrière de la maison de vacances située plus haut une cinquantaine de jeunes plants ont été arrachés

- 5) Pas de hampe. Sur le talus situé sous la propriété "la Source" de très nombreux plants de 2 ans vont causer un travail considérable dans l'avenir, comme pour l'arrière du sana leur provenance est suspecte. Plusieurs centaines ont été arrachés.

- 3-7) Pas de hampe. Le secteur de comptage a été inclus dans le traitement de la Ravinette faute de communication précise de l'emplacement. Toute la partie entre la route et le confluent, qui avait été parcourue moins que le reste à cause du comptage, comportait un grand nombre de plants ne pouvant être traités que par fauchage. Le reste de la Ravinette affichait une diminution du nombre et de la taille des individus rencontrés. En remontant par le sentier, environ 50 m² comportaient de nombreux jeunes plants de provenance suspecte, car placés nettement hors des zones de débordement.

A noter au passage : sur la D2 entre le pont sur la Lane et les 4 chemins, 3 pieds entre 2 et 4 ans ont été arrachés. Ils étaient situés au bord d'une zone humide dont il faudrait surveiller l'écoulement vers la Lane. D'où proviennent-ils ? D'un fauchage mécanique de graines situées en bord de route ?


Remarques :

Malgré un parcours rendu difficile par l'accumulation de branches cassées par les intempéries et le manque d'entretien, la petite équipe a pu traiter en un jour ce qui en demandait plusieurs les années précédentes. Les deux derniers chantiers peuvent déjà assurer que dans ces zones aucune plante ne dispose d'assez de réserves pour produire des graines en 2016. Il reste à parcourir les affluents de la Ravinette et ensuite nous pourrons repasser avec les bêches et les pioches dans les zones critiques du sana et de la Source.


Conclusions :

Il est un peu lassant de répéter que la stratégie de capture des graines matures n'a pas encore prouvé son efficacité, mais par contre comporte des risques non négligeables de voir des graines semées par des personnes dont la débilité mentale leur rendrait ce geste plaisant… Et les risques dus à la météo ont déjà été constatés il y a deux ans…

La plante est monocarpique, une fois en graines elle ne repart pas, (sauf quelques exceptions remarquées). Il faudrait donc attendre que tous les jeunes plants soient devenus matures. Les observations de terrain donnent une estimation de plusieurs dizaines de milliers d'individus potentiels avec le stock existant, au rythme de 200 hampes en graines par an le travail durerait au moins 100 ans… Sans compter les orages et autres aléas !

Les résultats obtenus par l'arrachage manuel, qui n'est possible qu'après affaiblissement de la plante par fauchages répétés ou pâturage systématique, devraient tout de même être pris en compte lors des "études" et "expérimentations" !

Un vrai raisonnement scientifique doit intégrer tous les paramètres, sinon il devient "pseudo scientifique"…


Et toujours la même chose : bravo et merci à ceux qui agissent les outils à la main de manière bénévole. Au prochain chantier.


JB