Chantier Abms de la berce du Caucase du 14 juin 2016 N° 48


Participants : Abms : Jean, Laurent, Patrice, Les activités de chacun et la météo capricieuse ont empêché de revenir plus tôt, c'est dommage car la berce s'est bien développée entre temps.


Secteurs traités :

Matin :

- 10) le sana

Après-midi :

- 2) départ de la D2, remontée de la IVe jusqu'au début du secteur d'expérimentation, y compris la propriété Falcon.

- 1) retour depuis le point de jonction de la Ravinette et du premier affluent venant de Thorenc (petit pont) jusqu'à la D2.


Résultats :

- 10) Sur ce site le travail reste immense, mais il y a un point très positif : les actions passées de l'Abms n'ont pas permis à la berce de produire une seule hampe florale. Le travail a consisté à faucher les feuilles des plantes dont les racines n'avaient pas été arrachées lors des passages précédents, les prochains chantiers permettront de travailler à la pioche et à la bêche "Maurin". Les poussées suspectes derrière le sana ont été fauchées. Nous avons remarqué le pâturage de chevaux dans la zone sous le sana.

- 2 et 1) Aucune plante n'avait accumulé assez d'énergie pour produire une hampe florale. Sur ces deux secteurs le développement est maitrisé, Patrice a même pu utiliser la bêche pour arracher une centaine de racines, les autres ont été fauchées.


Remarques :

- 10) Le pâturage est une bonne chose, mais les zones encombrées de déchets sont délaissées par les animaux, on a l'impression que l'on met la charrue avant les chevaux, il faudrait d'abord nettoyer le site pour éviter qu'un animal se blesse, heureusement que ces bêtes sont plus intelligentes que certaines personnes et ne prennent aucun risque. Autre constatation : les plantes de plus de 50 cm ne sont pas broutées, d'où l'intérêt du fauchage. Cette remarque est confirmée par le fil électrique qui limite le pâturage par les chevaux et les vaches : côté vaches les jeunes pousses ont été systématiquement mangées et la berce n'est plus présente.

- 2 et 1) Les "scientifiques" devraient comparer les côtés nord et sud de la D2 au niveau des ponts de la IVe et de la Ravinette : au nord il faut chercher la berce, au sud des plantes prêtes à produire des fleurs qui ne pourront pas être éliminées mécaniquement car elles sont inaccessibles par un engin.

La petite promenade digestive après le repas au bord du lac a montré les résultats de la stratégie, contestée depuis le début, de la capture des graines matures : de nombreux exemplaires sont très développés, on peut déjà remarquer des boutons floraux en formation.


Conclusions :

Il est désolant que les ouvriers travaillant sur le terrain soient si mal employés. Combien coûtent l'utilisation de la pelle mécanique, de la benne, du traitement des déchets et les heures passées pour un résultat peu évident. En comparaison des amateurs munis d'outils de base et d'un peu de jugeote arrivent à mieux faire! Dans les mêmes conditions les pros de force 06 pourraient résoudre complètement le problème de la berce.

Et pour corser la critique, la transmission d'une information prévoyant des chantiers de pointage en juillet en vue de repérer des plantes à arracher mécaniquement. Encore une hérésie, la plupart des envahissantes sont situées dans des zones inaccessibles par les machines, le transport des inflorescences est une opération pénible et risquée, alors qu'une fauche précoce et le hachage des boutons floraux éventuels résoudrait la situation facilement. Et la mention des divers acteurs participant au combat fait sourire et pose la question suivante : de combien de pieds de berce arrachés peuvent se prévaloir ces organismes ? A part les ouvriers de Force 06, dont il faut souligner le courage de travailler dans des conditions difficiles, et ceux de l'Onf dans le passé il y surtout eu des études et des rapports théoriques dont la berce se moque et qui ne l'empêchent pas de pousser… Bon d'accord, des jeunes ont pu toucher un salaire, ce n'est pas si évident en ce moment, mais il faudrait cesser de rêver et voir la réalité des moyens qui risquent de manquer bientôt…


Et toujours la même chose : bravo et merci à ceux qui agissent les outils à la main de manière bénévole. Au prochain chantier.


JB