Chantier Abms de la berce du Caucase du 27 avril 2016 N° 47


Participants : Abms : Jean, Patrice, Philippe B. C'était une petite sortie destinée à constater l'état d'avancement de la végétation, à tout hasard des outils ont été emportés, bonne précaution, nous avons pu à 3 réaliser un beau chantier.


Secteurs traités :

Matin :

- 9) ancien secteur d'expérimentation, autour du bâtiment inachevé

Après-midi :

- 10) un coup d'œil au sana

- 9) ancien secteur d'expérimentation, en remontant de l'avenue Marguerite jusqu'au bâtiment inachevé


Résultats :

- 9) Le matin, arrachage ou coupe en dessous du collet de tous les plants dans la zone boisée à l'est du bâtiment. Pour continuer le travail au sud il a été décidé de revenir l'après-midi à partir de la route qui coupe le vallon. De très nombreux plants ont été arrachés ou tranchés sous le collet, cette zone est encore très polluée. Il faut signaler une dizaine de mètres carrés comportant une quantité suspecte de jeunes plants de 1 ou 2 ans. Au niveau du bâtiment plusieurs exemplaires vigoureux commençaient à former des hampes, leur racine de près de 10 cm de diamètre n'a évidemment pas pu être arrachée, elle a seulement été endommagée au sommet. Les buissons et gravats empêchent le traitement avec les pioches ou les bêches, il faudra donc passer toutes les 3 semaines avec des scies afin d'empêcher toute possibilité de floraison.

- 10) Un passage au sana pour constater la situation. Beaucoup de travail encore à effectuer ! Il faudrait revenir le plus tôt possible afin de favoriser la croissance de la végétation normale en diminuant celle de la berce. Et encore une constatation suspecte : derrière le bâtiment, le dernier passage de 2015 faisait état de l'absence de berce, or nous avons noté la présence de centaines de jeunes plants de 1 ou 2 ans.


Remarques :

Les deux points critiques restent le secteur d'expérimentation et le sana. Les zones suspectes devront faire l'objet de comparaisons avec d'autres sites, les résultats seront communiqués dans les prochains CR. Il y a 3 possibilités :

1) les graines proviennent d'un stock ancien produit par des floraisons de proximité,

2) elles ont été apportées par une inondation à partir d'un stock situé en amont,

3) elles proviennent d'un acte malveillant.

Les acteurs luttant contre la berce ne peuvent agir que sur le point 3 en empêchant toute production de graines. C'est ici que la stratégie de capture des graines matures présente un risque important, l'angélisme des théoriciens n'a pas tenu compte de la débilité mentale que l'on pourrait rencontrer chez certains individus…

Pour le moment il n'y a pas d'incidence notable, ces jeunes plants ne pourraient fleurir que dans quelques années, nous espérons pouvoir les éliminer avant.

Accessoirement, après le repas au bord du lac qui est un moment de détente conviviale, nous faisons un petit tour à proximité sur le site traité avec des engins de chantier par Force 06. Les constatations sont alarmantes, bien que le nombre de plants ait fortement diminué, la vigueur de certains de ceux qui restent indique qu'il y aura encore de belles hampes cette année. De plus, des exemplaires isolés se retrouvent jusque dans la pelouse à proximité des tables. Faudra-t-il attendre un accident avec des enfants pour que la stratégie au sud de la D2 soit enfin adaptée ?…


Conclusions :

On n'est pas encore sortis de l'auberge ! Il faudrait responsabiliser les résidents afin d'augmenter le nombre de bénévoles agissant avec des outils, et consacrer tous les crédits encore disponibles pour financer des actions manuelles d'arrachage précoce et systématique. Les gens de terrain avaient bien cerné le problème il y a plusieurs années, notamment en créant un outil adapté comme la "bêche Maurin".


Et toujours la même chose : bravo et merci à ceux qui agissent les outils à la main de manière bénévole. Au prochain chantier.


JB