Réunion ABMS du 9 novembre 2015
Pour pérenniser une association, c'est comme pour une entreprise, il faut faire de la publicité ! Opération réussie ce lundi avec le tournage d'une équipe de télévision, sur le terrain pour une cueillette, puis dans un restaurant pour la cuisson, et finalement une vue sur nos "expertises" des récoltes effectuées par le grand public durant le week-end. Il faut juste espérer que les ciseaux ne vont pas trop couper la pellicule numérique…
Merci aux participants qui ont bien voulu effectuer le déplacement pour tenir les hallebardes, comme dans les théâtres classiques, et pour apporter des espèces à étudier le soir.
Mais revenons au quotidien, lors de la cueillette nous avons rencontré une espèce rare, Amanita virosa, nommée trop rapidement phalloides. Heureusement que Marianne et Claude ont regardé les livres pour rectifier la détermination.
Durant la soirée, des espèces particulières ont été apportées, ce qui nous a permis d'augmenter un peu la connaissance de ce monde compliqué qu'est la mycologie.
Quelques photos prises par Nadine, merci à elle, illustrent certains caractères.
Amanita phalloides Chapeau lisse, vert à blanc, lames blanches, pied lisse, anneau fragile, volve à la base. C'est le champignon que doit reconnaître parfaitement tout ramasseur, il est responsable de 90 % des intoxications mortelles. Sol non calcaire.
Amanita virosa Chapeau lisse, blanc à ivoire, lames blanches, pied méchuleux, anneau fragile, volve à la base. Aussi toxique qu'Amanita phalloides, mais plus rare. Sol acide. Attention aux confusions avec les exemplaires blancs d'Amanita vaginata…
Scutiger subrubescens De vagues allures de pied de mouton, mais il n'y a pas d'aiguillons, ce sont des pores allongés de 1-5 mm. Devient jaune à la potasse. Plutôt sous conifères.
Inocybe bongardii Chapeau méchuleux, lames échancrées à arête blanche floconneuse, rougissantes ainsi que la chair à la coupure, odeur particulière de mélange entre chimique et fruitée, les définitions de cette odeur varient d'un livre à l'autre.
Omphalotus olearius C'est un champignon très toxique qui pourrait prêter à confusion avec la girolle, malgré ses lames et sa chair jaune alors que Cantharellus cibarius a des plis et une chair blanche.
JB