Chantier Abms de la berce du Caucase du 20 aout 2015 N° 46


Participants : Abms : Rose-Aimée, Jacques, Jean, Patrice, Philippe B.


Secteurs traités :

Matin :

- 9) ancien secteur d'expérimentation

Après-midi :

- 2) le bas de la Quatrième

- 4) les deux affluents en rive gauche de la Ravinette


Résultats :

Aucune repousse de hampe sur tous les secteurs traités.

- 9) Malgré la grande taille des racines, qui se sont développées durant la période "d'expérimentation", plus de 500 plants ont pu être traités, dont la plupart au moyen de bêches et de pioche, c'est à dire par arrachage ou coupe sous le collet.

- 2) une grande différence avec le secteur précédent : à part quelques ilots il fallait rechercher les berces, près de 200 ont été arrachées.

- 4) beaucoup de marche, pour en arracher 3 dans l'affluent supérieur et une trentaine dans celui en aval.


Remarques :

Nous arrivons maintenant au stade de l'arrachage systématique de toutes les plantes, y compris des plus petites, alors qu'avant il fallait parer au plus urgent : c'est à dire empêcher toute possibilité de floraison en recherchant et en fauchant les grandes plantes, notamment les hampes en formation.


Conclusions :

Un compte-rendu annuel pour 2015 sera envoyé prochainement, sauf si l'emploi du temps des bénévoles habituels permet d'effectuer encore un nouveau chantier.

Mais le résultat positif de l'action de l'Abms permet de conclure qu'il n'y aura pas eu cette année de production de graines de berce au nord de la D2, et que le nombre de hampes qui vont y apparaitre en 2016 sera inférieur à celui de 2015.


Et toujours la même chose : bravo et merci à celles et ceux qui agissent les outils à la main de manière bénévole.



Pour montrer que les avis convergent, voici ci-dessous, un texte et 2 plans réalisés par Patrice, un grand merci à ce vaillant combattant antiberce, volontaire pour toutes les opérations de commando...

JB



Je me suis amusé à positionner la Berce du Caucase sur deux plans, afin de mieux comprendre sa progression suite à nos actions et à évaluer les risques de propagation suivant les lieux.


J’ai dessiné en rouge les zones denses de la Berce, en vert les zones sous surveillance où si la Berce reste présente, elle est systématiquement arrachée du fait de sa très faible densité et en jaune les pâturages qui sont d’une bonne protection.


Il apparaît que le plus grand souci est la zone d’expérimentation de part des matériaux divers qui jonchent le sol. Le sanatorium et la propriété avec sa source sont en passe d’être maîtrisés , suite à nos arrachages récents, même si la Berce reste importante pour le sanatorium.


En conclusion, nous aurons de moins en moins de travail de coupe et nous risquons de passer à l’arrachage systématique, ce qui ne nous pose pas de problème dans la mesure où la Berce se raréfie dans beaucoup de secteurs.


PN