Chantier Abms de la berce du Caucase du 13 juillet 2015 N° 42

Participants : Abms : Rose-Aimée, Jean, Philippe B.

Secteurs traités :

Matin :

- 7) Le vallon descendant du secteur de comptage, depuis le sentier de randonnée jusqu'au confluent avec le ruisseau en rive droite de la Ravinette.

- 5) La propriété La source.

Après-midi :

- 2) Le vallon de la IVième, de la D2 jusqu'à l'avenue Alexis Mignon.

- 1) Le vallon de la Ravinette, du passage de la canalisation sanitaire jusqu'à la D2.

Résultats :

7) Ne sachant toujours pas de manière précise où se trouve le secteur de comptage, nous avons traité par fauchage ou arrachage tous les plants de plus d'un an, partant du principe qu'ils ne se trouvaient pas dans ce secteur puisqu'ils auraient été arrachés en 2014. Il faudra repasser pour tout enlever lorsque le comptage aura été effectué. La partie située au dessus du sentier n'a pas été traitée. Plus de 200 plants, pas de hampe en formation.

5) Toujours cette quantité importante de jeunes plants, principalement sur le talus séparant les deux propriétés. Plus de 200 exemplaires fauchés ou arrachés, pas de hampe en formation.

2 et 1) Régression sensible de la quantité et de la taille des sujets. Plus de 200 plants fauchés ou arrachés, pas de hampe en formation.

Remarques :

- Le développement est maitrisé sur ces secteurs, il n'y aura pas de production de graines en 2015.

- Toujours la même comparaison avec les résultats, visibles depuis la D2, obtenus par la stratégie de capture des graines, de part et d'autre de la route, au niveau des ponts sur la IVième et la Ravinette, au nord : aucune berce visible, au sud : de belles inflorescences.

- Au bord de la route, au sud, entre la cabane Edf et la route du lac, une repousse de hampe pouvant expliquer la présence de plants après le pont sur la Lane. Le fauchage mécanique des bords de route pourrait-il emporter des graines plus loin ?

- Après le pique-nique au bord du lac, nous avons vu une équipe de Force 06 en pleine activité. Ouf ! les belles ombelles en fleurs sont enlevées avant la production de graines. Mais quel travail surhumain que de travailler sous un soleil de plomb à arracher des racines, découper des hampes de plusieurs mètres, ensacher des ombelles au risque de se blesser. A l'Abms nos capacités physiques ne nous permettent pas ce genre de sport, mais nous arrivons au même résultat, voire mieux, en donnant des coups de scie à répétition aux jeunes hampes en formation…

Les théoriciens, bien au frais dans leurs bureaux climatisés, devraient venir participer aux chantiers, les outils à la main, pour se rendre compte de la pénibilité du travail qu'ils demandent aux hommes de terrain. Et si en plus on constate que la berce s'en moque complètement, il faut reconnaître du mérite à ces ouvriers !

Conclusions :

Nos prochains chantiers seront destinés à traquer toute repousse de hampe au nord de la D2, et accessoirement à donner des coups de bêche "Maurin" ou de pioche au passage.

Une nouveauté dans le CR : le planning joint permet de programmer de manière rationnelle une visite dans chaque secteur, environ toutes les 3 semaines.

Et toujours la même chose : bravo et merci à celles et ceux qui agissent les outils à la main de manière bénévole.