Chantier Abms de la berce du Caucase du 10 juin 2015 Sana et IVième

Un petit groupe de 4 bénévoles diablement efficaces ! Il est déjà un peu tard pour agir avec les bêches, les dimensions des feuilles rendent l'accès aux racines difficile, nous avons principalement utilisé les scies et serpe pour affaiblir les individus en réduisant leur taille.

Participants : Abms : Rose-Aimée, Jean, Patrice N., Philippe B.,

Secteurs traités :

1) Matin :

- les abords du sana, non traités lors du chantier précédent.

2) Après-midi :

- L'ancien site d'expérimentation, dans le vallon de la IVième, depuis l'avenue de la IVième, jusqu'à la propriété de M; Falcon.

Résultats :

1) Fauchage et arrachage, quelques débuts de formation de hampes florales ne dépassant pas 50 cm. De très nombreux jeunes plants de provenance inconnue, stock ancien ou semis malveillant ?

2) Des exemplaires de très grande taille, des hampes de plus de 150 cm, avec des boutons floraux en formation. Tout le secteur de la construction abandonnée est pollué, ce sont surtout des fauchages qui ont été effectués, l'accès aux bêches et pioches est souvent impossible dans les buissons et les gravats.

Remarques :

- La différence d'évolution de la berce entre 1 et 2 est sans appel : dans le secteur d'expérimentation, qui n'a pas subi de fauchages répétés, la situation est plus dégradée qu'elle ne l'était avant 2011.

- Il faudra repasser plusieurs fois pour y couper les repousses de hampes des pieds les plus vigoureux.

- Ceci n'a pas été remarqué dans la zone du sana où nous pourrons utiliser les bêches la prochaine fois.

- Une constatation inexplicable : sur la D2, sur plusieurs centaines de mètres avant le pont sur la Lane, une dizaine d'exemplaires de plants de 2-3 ans. Seuls quelques exemplaires avaient été vus et éliminés les années précédentes. On peut se poser la question de savoir d'où viennent les graines…

Conclusions :

Les chantiers d'arrachage devraient débuter déjà en fin avril, lorsque l'accès est facile pour les bêches et les pioches. Les plants les plus vigoureux commencent déjà à émettre des feuilles.

Il reste du pain sur la planche, pour beaucoup de monde, et pour des années encore !

Et toujours la même chose : bravo et merci à celles et ceux qui agissent les outils à la main de manière bénévole.