Chantier Abms de la berce du Caucase du 27 aout 2014 "Expérimentation"

La sortie normale de perfectionnement du mercredi n'a pas pu avoir lieu en raison de l'indisponibilité des uns ou des autres. Pour une fois le beau temps était prévu en montagne, il n'en fallait pas plus pour décider deux piliers d'aller taquiner la berce, d'autant plus que le département des risques au CG06 a facilité une intervention de l'Abms dans le secteur dit "d'expérimentation".

Participants : Abms : Rose-Aimée, Jean.

Secteurs traités : vallon de la quatrième et chantier à l'abandon.

Matin :

- (1) Branche en rive droite du ruisseau, depuis la propriété de M. Falcon jusqu'à l'avenue Marguerite.

- (2) Branche en rive gauche du ruisseau, depuis l'avenue Marguerite jusqu'à l'impasse de la IV^e.

Après-midi :

- (2) Chantier à l'abandon sous l'impasse de la IV^e.

- (3) Branche en rive gauche du ruisseau, depuis le secteur 1 jusqu'à l'avenue Marguerite.

Résultats :

- (1) Aucune présence de berce n'a été remarquée.

- (2) L'Abms est intervenue 1 fois en urgence sur le site, lors du chantier collectif du 19 juillet 2013 (CR 24), compte tenu de la présence de nombreuses hampes en fleurs.

Nous avons commencé par arracher une quarantaine de racines, mais la taille de certaines était trop importante pour envisager une action efficace sur tout le secteur. Le reste de la journée a été consacré au fauchage de centaines de feuilles, dont certaines atteignaient presque 2 mètres ! Une repousse de hampe en fleurs de 50 cm a été coupée. Le nombre et la vigueur des certains exemplaires de berce montrent une pollution importante qui demandera beaucoup d'efforts pour être maitrisée.

- (3) De très nombreux plants en pleine croissance qui risquent de produire des hampes en 2015, toutes les feuilles ont été fauchées le plus bas possible.

Remarques :

Les faits :

- la présence de nombreuses plantes jeunes, ou développées, à été enregistrée,

- dans l'état actuel le simple arrachage demanderait des moyens humains impossibles à envisager,

- dans le secteur 2 le sol caillouteux et accidenté ne pourra être traité en majorité qu'avec des pics,

- des plantes vigoureuses, situées dans des buissons, ne sont accessibles qu'avec des scies à manches,

- la présence de grandes feuilles présente des risques de brûlure dans le cas où l'on effectue un arrachage,

- la première urgence dans les secteurs 2 et 3 est d'affaiblir les plantes par fauchages répétitifs en 2015, de manière à pouvoir arracher les racines en 2016,

Conclusions :

- Triste constatation : le développement de la berce n'est pas maitrisé dans ce secteur dit "d'expérimentation". Les initiateurs de ce projet ont-ils tiré une conclusion contraire ? Apparemment non puisque dans le dernier bulletin du Cenpaca il est fait mention de la présence 3 fois plus importante de hampes qu'en 2013. Sur ce plan, l'honnêteté scientifique élémentaire aurait été de préciser "hors secteurs traités suivant la stratégie préconisée par l'Abms". Dans ces derniers secteurs le développement est maitrisé, le nombre de hampes était en diminution notable en 2014.

- Cela fait plusieurs fois que le signal d'alerte est tiré "contre vents et marées" : il faut cesser de dilapider les crédits en recherches, comptages et expérimentations inutiles, et les consacrer à financer des ouvriers de Force06 ou des sapeurs de l'Onf qui remonteront tous les mois la Lane, de mai à septembre, en fauchant ou en arrachant tous les plants visibles.

- Le travail d'usure répétitif, avec des outils à manches, serpes ou scies pour faucher les plantes vigoureuses, avec des bêches et des pics pour arracher les plants jeunes ou affaiblis, ne présente aucun risque de brûlure, ne nécessite pas de pelle mécanique ni de benne de stockage, ni de traitement des graines car aucune n'est produite. Les éventuels boutons floraux sont hachés menus, ils pourrissent sur place. Les racines arrachées sèchent sur l'herbe ou sur les buissons. Les aléas climatiques et autres sont éliminés.

- Les "scientifiques" vont-ils enfin comparer la théorie avec les moyens disponibles et la réalité ?…

Et cette fois : bravo et merci à Rose-Aimée seule rescapée des petits bobos et des voyages lointains…