Chantier Abms de la berce du Caucase du 6 aout 2014 Thorenc et Ravinette


Cette journée a permis l'arrachage de plusieurs centaines de racines, elle aurait pu être plus efficace si nous avions eu 3 bêches Maurin en plus des 3 déjà mises à notre disposition par CG06.

Participants : Abms : Babeth, Rose-Aimée, Jacques L., Jean, Patrice N, Philippe B.


Secteurs traités :

Matin :

- (1) Le haut du grand pré et la propriété en haut de la route.

- (2) Les propriétés entre la route de Thorenc et la route de La Source.

Après-midi :

- (3) Petit cours d'eau partant du captage situé au-dessus de l'ancienne boulangerie.

- (4) Partie inférieure de la Ravinette, depuis la D2 jusqu'au gué.

Résultats :

- (1) Deuxième passage en 2014, pas de hampe florale, au moins une centaine de repousses ont été arrachées, elles se limitaient souvent à un pétiole, le limbe ayant été détruit par les grêlons. Plus aucune trace de présence dans la propriété située au-dessus.

- (2) Propriété "La Source". La pollution importante signalée dans le CR N° 30 est confirmée, de très nombreux jeunes plants ont été arrachés, certains avec difficulté en raison d'un sol argileux ou caillouteux. Il faudra de nombreux passages pour éliminer la berce ici. Pas de hampe florale, des exemplaires situés dans le fossé au bord de la route, dans le virage, ont été déracinés.

- (3) La présence de nombreux exemplaires d'Heracleum sphondylium fait perdre du temps, cette année une seule repousse de berce du Caucase, contrairement à 2013 où il y en avait plusieurs.

- (4) Un secteur parcouru le 9 juin, principalement en fauchant. Les repousses de feuilles ne dépassaient pas 50 cm, les racines 2 cm de diamètre, elles ont pour la plupart été extraites facilement d'un coup de bêche. Une seule repousse de hampe avec un bouton floral, elle se trouvait dans le buisson de prunellier d'accès difficile. Et puis une découverte intéressante de Patrice : une racine de 2013, desséchée, d'environ 5 cm de diamètre, mais qui avait produit une petite repousse de feuille, elle a été extraite facilement à la bêche. On peut imaginer les difficultés d'arrachage si la fauche de l'année passée n'avait pas enrayé son développement.


Remarques :

Les faits :

- l'orage de grêle du 29 juillet a fait disparaître de nombreux limbes, heureusement qu'aucune hampe développée ne se trouvait sur les sites traités par l'Abms,

- les arrachages précédents de racines ont diminué de manière visible la présence de berces,

- les fauches des années passées étaient un pis-aller pour éviter en priorité la formation d'inflorescences, mais elles ont eu un avantage énorme : celui de diminuer la vigueur des racines, celles-ci ont pu être arrachées sans grosses difficultés pour la plupart.

- la bêche Maurin est un outil remarquable dans la stratégie d'usure et d'arrachage de la berce,

- un coup d'œil jeté dans le secteur d'expérimentation situé près de la construction abandonnée, ainsi que du haut du pont de la Ferrière, montre des feuilles de près de 2 mètres. Ces exemplaires ont maintenant des racines qui permettront la production de hampes vigoureuses en 2015.


Conclusions :

- Toujours la même diatribe : la théorie de la capture des graines doit être abandonnée, que tous les crédits encore disponibles soient affectés à des actions répétitives d'arrachages depuis le mois de mai, effectuées par des gens de terrain efficaces, comme les sapeurs de l'ONF ou les ouvriers de Force 06.

- Les sceptiques peuvent aller faire une comparaison de l'état des lieux entre les secteurs traités par les amateurs de l'Abms avec 3 bêches, quelques scies, des outils de bric et de broc, et le reste des sites pollués sur lesquels nous ne sommes pas intervenus depuis juin 2013…


Et une nouvelle fois : bravo et merci à celles et ceux qui agissent de manière bénévole, les outils à la main, dans un but strictement idéaliste. JB