Sortie du 3 décembre 2008 Théoule


Les anoraks étaient aussi de la partie, mais les premières flaques gelées avaient disparu en bord de mer. Le ciel sans nuages nous a par contre fait bénéficier de vues superbes sur les montagnes enneigées de l’arrière pays.

Les observations naturalistes ont apporté comme toujours une petite couche supplémentaire de connaissances. Les acacias se sont faits remarquer et ont provoqué des recherches : Bernard avait nommé immédiatement Acacia motteana, des livres l’ont confirmé mais n’ont pas permis de savoir si ce nom était horticole ou botanique, le nom d’auteur n’a pas été trouvé non plus. Celui qu’Antoine avait appelé Acacia heterophylla n’a pas non plus été retrouvé dans les index nomenclaturaux. Ce nom avait été noté au jardin Hanbury pour une plante similaire qui portait à la fois des feuilles entières, comme A. retinodes ou A. longifolia et d’autres divisées comme A. dealbata. D’autres espèces exotiques plantées en bord de mer demanderont de nouvelles visites avant d’être identifiées.

Après avoir dépassé la zone urbanisée, qui progresse insidieusement par grignotages successifs, des plantes peu communes ont été remarquées comme Blechnum spicant, Hypericum androsaemum, Osmunda regalis. Les fleurs jaunes de la petite Asperula aristata l’ont placée en sous-espèce scabra. La taille des fruits de Peucedanum officinale l’oriente vers la sous-espèce stenocarpum, mais les distinctions se rapportant à une dimension plus ou moins importante n’emportent pas toujours l’adhésion des foules…

L’anachronisme d’une petite Serratula tinctoria en fleurs a été expliqué par le fauchage et la repousse qui a suivi.

Quelques champignons sont venus compléter la liste, dont à nouveau Inonotus tamaricis en bord de mer, Lactarius chrysorrheus au lait jaune et des PMS qui ont fait faire des heures supplémentaires à Jean-Louis, notamment Entoloma rhodopolium et sa forme nidorosum.

Une belle journée, avec des paysages de cartes postales, le repas pris avec vue simultanée sur la mer et la montagne, la Côte d’Azur n’est elle pas un petit coin de paradis ?


A l'école !

Peucedanum officinale subsp. stenocarpum Fruit entre 10 et 15 mm de long, 2 à 3 fois plus court que son pédicelle.

Serratula tinctoria Feuilles inférieures divisées, les supérieures entières, à lobes dentés en scie, capitules étranglés au sommet, bractées violacées.

Hypericum androsaemum Etamines en 5 faisceaux, fruit en forme de baie noire, feuilles larges, sessiles, dans les lieux humides.

Lactarius chrysorrheus Chair blanchâtre devenant rapidement jaune vif, lait devenant jaune doré, certains le donnent comestible malgré son âcreté.


Compléments !

Nous devrons effectuer une nouvelle sortie à l’île Ste Marguerite pour infirmer ou confirmer la détermination de Maclura pomifera. Clément pense que certains points ne correspondent pas, notamment les épines absentes. Les fruits seront la solution du problème.

Toute détermination doit être vérifiée et les doutes signalés. Il faut abandonner la mauvaise habitude d’établir une liste à partir d’une liste plus ancienne ou de souvenirs d’avoir entendu nommer telle plante à tel endroit… Merci Clément.

JB


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92 THEOULE piste des Mineurs par le port 08/02 03/12

Autoroute A 8. Sortie Mandelieu centre. Dans Mandelieu, prendre la RN 7 en direction de Fréjus. Au deuxième rond-point (des golfeurs, en face de la station BP) quitter la RN 7 et prendre à gauche en direction de La Napoule et Théoule. Après le rond-point près des marinas contourner le San-Peire par la droite (à droite par le pont sur le riou de l'Argentière). On évite ainsi le centre ville de La Napoule. Au rond-point prendre à droite, direction Fréjus par le bord de mer. Au centre ville de Théoule prendre à gauche au feu rouge (celui qui permet l'accès à la plage). Aller jusqu'au parking du port (payant de juin à septembre). Passer par le tunnel et tourner à gauche pour prendre la piste des mineurs. On peut revenir par le col Théoule ou faire un aller retour jusqu'au bout du Mont de Théoule.