Sortie du 7 décembre Plateau de la Justice


Comment faire pour que toutes les informations tiennent sur une seule page? Réduire la taille des caractères est la solution la plus aisée... Il faut tout de même remercier les personnes qui, directement par leurs textes comme ci-dessous, ou indirectement par leurs remarques et propositions sur le terrain, contribuent à augmenter les connaissances de chacun. C'est bien cette orientation qui est souhaitée à l'Abms.

Pour être bref, ce fut une sortie réussie par la chance de bénéficier d'un temps sec et ensoleillé entre deux jours de mauvais temps. Parmi les découvertes intéressantes : Cladonia convoluta qui, grâce à Ulrike, ne sera plus confondue avec sa cousine foliacea (certains auteurs la mettent en sous-espèce), Asperula purpurea dont il faudra vérifier la forme des graines à maturité et Hebeloma sacchariolens dont l'odeur devra être confirmée : chocolat, fleur d'oranger ou désinfectant de toilette (fromage ou dessert?...). Un cours d'Antoine sur les tropismes nous a conduits vers de nouvelles directions. (τροπος = direction)

A la fin de la liste des données, on trouvera une rectification concernant les espèces mycologiques rencontrées lors de la sortie d'Auribeau. (une simple erreur de colonne au moment de la saisie en est la cause, personne n'est infaillible...)

A l'école!

Cladonia convoluta Squames jusqu'à 40 mm de long, souvent enroulées, avec parfois des fibrilles claires sur les bords, sol calcaire.

Cladonia foliacea Squames jusqu'à 15 mm de long, souvent enroulées, avec parfois des fibrilles sombres sur les bords, sol acide.

Caloplaca flavescens Thalle orange, en larges plaques bien appliquées, lobées au pourtour, avec souvent une marge circulaire plus claire, apothécies 1,5 mm, groupées au centre, sur roche calcaire, nitrophile (fientes d'oiseaux).

Asperula purpurea Tiges carrées, en touffes, dressées dès la base, pétales rouges prolongés en pointe, feuilles étroites avec une pointe, pédoncules penchés, mentionnée dans Bonnier et Fournier sous Galium purpureum, (elle a bien des allures de Galium)

Des mots pour le dire!

procumbens Couché, du latin procumbo, se pencher en avant, se prosterner, tomber. JB


Compléments sur l'échinococcose : Extraits du Manuel vétérinaire Merck 2002 2e édition.

Echinococcus multilocularis : Hôte définitif des vers adultes : canidés ou chats domestiques. Hôtes intermédiaires : mulots, campagnols, parfois mammifères domestiques et l’homme.

Echinococcus granulosus : Hôte définitif des vers adultes : chien, loup, renard ou autres carnivores sauvages. Ils vivent dans leur intestin et risquent de souiller les plantes. Hôtes intermédiaires : mouton, bovin, porc, rarement chat, chien et l’homme.

Les méta cestodes (forme dans l’hôte intermédiaire) provoquent dans celui-ci des kystes localisés dans divers organes ou tissus. (ndlr) : Les cestodes constituent une classe de vers plats dont le type est le ténia. (à suivre car il y a des divergences avec le 30/11)

M-TM


A propos de la croissance des plantes alpines

Les végétaux développent leurs tissus et s'allongent de préférence au cours de la nuit. Durant le jour les radiations ultraviolettes inhibent leur croissance En montagne les plantes ont une période de croissance très courte, de quelques semaines par an. Ceci explique, que parmi les plantes de la flore alpine, 5 % seulement, soient annuelles alors que ce chiffre atteint 20 % dans les autres régions. Le sol étant rarement gelé sous le manteau neigeux, les plantes survivent même pendant la saison froide. En vue de la prochaine période de végétation, nombre d'entre elles préparent leurs bourgeons floraux dès l'automne, voire au cours de l'hiver. Le rayonnement du soleil est d'autant plus intense que l'altitude augmente, parce que l'air est moins dense et compte moins de particules de poussière : paramètres qui influencent la biologie des plantes, en ralentissant la fonction chlorophyllienne et la production de matière organique. L'amplitude thermique est considérable. Pendant les heures ensoleillées, les températures sont très élevées, alors que durant la nuit elles approchent zéro degré. La croissance ne peut se réaliser que durant les quelques heures qui suivent le coucher du soleil. Ceci explique le nanisme de nombreuses plantes de haute montagne. Nanisme qui leur procure de nombreux avantages parmi lesquels la possibilité de bénéficier au maximum de la protection résultant de la couverture neigeuse (lumière et température), la meilleure utilisation de la chaleur emmagasinée par le sol, la protection soit du vent soit d'une transpiration excessive.

L'intensité du rayonnement diurne provoque une concentration de sucre dans toutes les partie de la plante.

Durant la nuit, à cause du froid, les excédents ne sont pas transformés en amidons de réserve et reste, de ce fait, disponibles. Conséquences :

1) Le réseau racinaire est développé de façon importante et permet ainsi à la plante d'être bien arrimée dans le substrat et de s'approvisionner en eau même si le terrain est gelé en surface.

2) Le sucre accumulé dans les parties vertes abaisse le point de congélation des tissus en protégeant la plante des rigueurs hivernales et du refroidissement nocturne estival. (Les feuilles sont particulièrement adaptées, soit par leurs dimensions presque toujours très réduites, soit par leur forme et leur disposition, soit par la présence de protections comme la cire, les poils et surtout par l'épaississement de leur face externe).

3) L'abondance de sucre toujours, fait que la plante produit de grandes fleurs, ou beaucoup de fleurs, - éléments indispensables à une pollinisation entomophile rapide. La concentration en sucre, associée à l'intensité du rayonnement ultraviolet ainsi qu'aux basses températures, favorisent la synthèse des pigments de couleurs rouge et bleue (anthocyanes), ce qui explique la vivacité des couleurs de nombreuses plantes alpines. M-CL


A L'EST ET AU NORD DE NICE 2001 2002 2003 2004 2005

126 PARC DE LA JUSTICE 27/10 30/03 14/01 07/12

Promenade des anglais, tunnel du Paillon, sortie vers Carrefour-parc des expos, (ou voie rapide, tourner à gauche dans la rue de la République, puis la rue des Diables bleus) grande corniche (D2564), (ou moyenne corniche et route à gauche après Villefranche pour rejoindre les 4 chemins).

Passer les 4 chemins, après le tour du mont Fourche et avant le col d'Eze prendre la route à gauche. (Dans le virage où se trouve un restaurant). Premier parking à gauche après la montée ou au carrefour plus loin. Plusieurs itinéraires à explorer