Chantier de la berce du Caucase du 8 juillet 2012 Thorenc
Une tournée d'inspection, avec heureusement une scie à la main !
Sont concernés les sites traités les 11 et 18 juin, en aval du lac, jusqu'au grand pré du Bas Thorenc.
Les cartes jointes montrent une répartition approximative des pieds de berce rencontrés, afin d'évaluer leur concentration. La comptabilisation manque de précision, mais il doit bien s'en trouver plusieurs milliers sur la totalité du parcours, dont une majorité ayant germé en 2011-2012. Une cinquantaine de repousses de hampes ont été coupées, leurs tailles variaient de 30 cm à 1 m, elles ne possédaient que des boutons floraux. Ont également été coupées, un grand nombre de repousses de feuilles plus anciennes, ou qui n'avaient pas été remarquées lors des passages précédents. Et pour couronner la mission, deux hampes en pleine croissance, au bord de la rivière, prêtes à fleurir, elles avaient échappé à la visite précédente.
Remarques :
- Confirmation des dernières observations : environ 1/5 des repousses de hampe montraient un début de pourriture du collet, même phénomène pour certaines feuilles provenant de souches antérieures à 2011. Dans ces cas, on peut constater que les restes creux de tiges, ou de pétioles, étaient remplis de liquide. Sève ou eau de pluie ?
- Par rapport aux chiffres notés lors du premier passage, seulement 1/4 environ des hampes coupées avaient repoussé, celles situées dans des zones ombragées n'avaient fourni que des feuilles. Que sont devenues les autres ? A vérifier lors d'un prochain chantier sur un autre site.
- Il s'avère qu'après un premier passage de fauche des boutons floraux, il est impératif de repasser avant 4 semaines pour couper les repousses. Un troisième passage devra être effectué dans les mêmes délais.
- Toujours la même observation : les zones pâturées sont nettement moins contaminées, un argument pour la fauche répétée de tous les plants rencontrés.
Conclusions :
- Le travail restant à effectuer reste colossal. Les actions de l'Abms n'ont paré qu'au plus urgent, c'est à dire diminuer le potentiel de production de graines en 2012. Il n'est pas achevé car tous les sites contaminés n'ont pas été inventoriés. Nous ne toucherons pas au secteur d'expérimentation, mais un état des lieux serait le bienvenu.
- Pour l'avenir immédiat deux actions complémentaires devraient être envisagées :
- Suivre les recommandations du courrier du 26 juin de Dominique, c'est à dire refaire une exploration et un traitement systématique avec arrachage, en aval et en amont du pont de La Ferrière, puis en remontant la Lane vers le lac. Avant d'arriver au lac, il y coulera encore beaucoup d'eau.
- Pour que ces efforts ne soient pas anéantis par de nouvelles arrivées de graines, continuer la recherche et la fauche des hampes en amont de ce secteur.
A bientôt pour le prochain chantier.
Pour info voici l'adresse d'un site communiquée par un ami belge :
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120703_00178126
JB