Session botanique de l'Ambhhc à Sospel du 24 au 27 avril 2012


Les ravages causés par le temps qui passe trop vite vont réduire le contenu de ce texte. En 15 jours il ne subsiste plus que les quelques notes et photos prises en marchant, une grande partie du reste s'est déjà évaporée.

Toutefois, le souvenir d'une participation très instructive est bien ancré, nous devons tous remercier les organisateurs, Guy en tête, pour ce magnifique séjour. Les données enregistrées grâce aux moyens informatiques permettront de se remémorer les espèces remarquables qui n'auraient pas pu être identifiées sans la communication des connaissances des pilotes.

Le gros orage de la nuit du lundi a troublé le sommeil de bien des participants, il a également perturbé le programme des réjouissances en déposant une bonne couche de neige sur les hauteurs.

- Mardi 24 : le projet d'aller à l'Authion a été stoppé net par un patinage sur la route glissante conduisant à Turini. Il en faudrait bien plus pour freiner la soif de connaissances des naturalistes. Il a été décidé d'explorer ce parcours en descendant à pieds vers Moulinet, de multiples découvertes ont été faites, la liste jointe en atteste sur la colonne 17a. Cette liste est présentée comme habituellement, avec 5 colonnes, une pour chaque jour et une colonne supplémentaire reprenant le total, celle-ci permet d'effectuer éventuellement des tris. La lette F désigne une plante en fleurs, G en graines, S sèche, X croissante. Dans la colonne "divers" le signe * repère les plantes bénéficiant d'une protection.

- Mercredi 25 : c'est au tour de la vallée de la Roya de se faire piétiner, la vallon de Caïros a montré sa richesse en espèces peu rencontrées.

- Jeudi 26 : une nouvelle tentative pour observer les plantes rares de l'Authion est vouée à l'échec, la route est praticable jusqu'au Camp d'Argent, mais la neige n'a pas encore fondu sur les sommets.

- Vendredi 27 : sur le chemin du retour, une halte au plateau de la Justice, entre Nice et Menton, complétera la constatation de la richesse de la flore des Alpes-Maritimes. Elle fera aussi mieux comprendre pourquoi quelques locaux, bien que venant toujours avec plaisir aux journées de Bédarieux, aiment tellement le 06. Ils ont encore des années de prospections devant eux, la preuve ? Il faut que des extérieurs viennent leur montrer les lieux à explorer et leurs potentiels…

Encore merci à l'Ambhhc pour cette communication des connaissances qui fait parfois défaut ailleurs….

JB