Sortie du 7 novembre La Turbie


Le secteur à l’est de Nice n’a pas été exploré par les sorties du mercredi comme il le mérite. Des espèces particulières sont pourtant remarquées chaque fois que le groupe se hasarde dans cette partie de la Côte d’Azur. Avec les premiers froids, nul doute que nous essayerons de favoriser cette région plus abritée des vents du Nord.

Les mycologues n’ont pas été gâtés car, même en cherchant bien, seuls quelques rares individus ont été repérés, il faudra revenir après la pluie, si elle veut bien tomber… Heureusement que Charles s’est penché sur une petite espèce : Tubaria hiemalis.

Mais, pour les naturalistes à vocation linnéenne que nous cherchons à devenir, il y avait de multiples occasions d’observation. Un beau lichen, Teloschistes chrysophtalmus doit être appris et reconnu de tous, il en va de même pour une galle des églantiers, identifiée par Francis lors de la sortie de Fondurane, qui n’a pas échappé à l’oeil des participants : Diplolepis eglanteriae.

Les graminées, dont l’étude est prévue à la retraite par beaucoup d’entre nous, causent toujours des soucis d’identification. Sesleria argentea fera l’objet d’attentions lors des prochaines rencontres pour voir si les feuilles sont effectivement rugueuses au toucher dans le sens de haut en bas.

Le repas pris sur la corniche a été valorisant, nous étions placés au-dessus de Monaco, donc au-dessus du Prince, belle promotion non ?…


A l'école !

Asperula aristata subsp oreophila Ressemble à Asperula cynanchica, avec qui elle est probablement souvent confondue mais elle en diffère, entre autres, par la fleur rose dont le tube de la corolle est 2-4 fois plus long que le sommet de la corolle alors qu’il est à peu près aussi long chez la deuxième.

Diplolepis eglanteriae Galle de l’églantier, sphère de 3 – 5 mm, lisse, rouge dessus, verte dessous. Trouvée sur Rosa pimpinellifolia.

Solanum villosum Plante dressée, à rameaux disposés en pyramide, fortement velue, corolle 3-4 fois plus longue que le calice, baies ovoïdes, jaune orangé, à la fin brunâtres.

Ononis minutissima Fleurs jaunes, plante à souche ligneuse, peu poilue, calice à dents longues et pointues, aussi longues ou dépassant la corolle et le fruit, feuilles à dents pointues.

Sesleria argentea Feuilles en gouttière, effilées, fleurit en automne, plante vivace, des aiguillons ont été observés sur le bord des feuilles mais ne sont pas signalés dans la littérature consultée.

JB


Le petit phasme observé hier était peut-être un jeune phasme commun - Clonopis gallica -, ou bacille de Rossi - Bacillus rossius (Rossi, 1790, non Rossini), ou phasme ibérique - Leptynia hispanica,...

A ce propos, les phasmes - bâtons du diable - sont plus proches des sauterelles que des mantes. Les mantes, par contre, sont les voisines des blattes et des termites. Les termites n'ont rien à voir avec les fourmis, tandis que les fourmis sont les cousines des abeilles, quel labyrinthe étymologique. (ndlr : et entomologique !…)

UvH

Pour la graminée de ce matin au départ du sentier : Sesleria argentea ?

Le petit champignon trouvé hier matin sur le sentier près du petit tremplin pour VTT est très vraisemblablement un Wintertrompetenschnitzling = Tubaria hiemalis Romagnesi ex Bon = Tubaria furfuracea (Pers. : Fr.) Gill. ss Romagnesi.

En fait j'ai remarqué que les allemands utilisent souvent le nom germanisé, même dans les livres et les forums sérieux animés par de grands mycologues: il y a un nom allemand pour chaque espèce et un ouvrage de références iconographiques d'Andreas Gminder qui donnent toutes les correspondances nom latin - nom allemand officiel, c'est l'Abbildungsverzeichnis mitteleuropäischer Grosspilze de l'Arbeitsgemeinschaft Pilzkunde Stuttgart (APS). - mais pas besoin de cela: dans Myco06 tu tapes winter trompeten dans l'interface de recherche par texte et tu tomberas sur hiemalis....

CA


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189 La Turbie vers le MONT AGEL 07/11

A 8 direction Menton, sortie La Turbie (la deuxième au péage, pas la première qui va à Monaco...), passer le village et prendre à gauche la D 53 (vers Peille), après être passé sur l'A 8 et au premier croisement, prendre à droite la D 153 vers le Mont Agel. Parking à environ 2 km, au niveau d’un départ de parapentes.

Coordonnées du parking : N 43° 45’ 383 E 07° 24’ 706