Sortie du 7 avril 2010 Plateau de la Justice


Il suffit d’une éclaircie dans les nuages pour faire sortir les amateurs de nature, elle nous a bien récompensés car de nombreuses découvertes ou rappels de connaissances ont eu lieu.

En botanique la discussion la plus positive a concerné Alyssum alyssoides. Ce fut le premier nom donné, mais lors de la vérification par Hasso, la plante ne correspondait pas au dessin de sa flore, résultat : on s’oriente vers montanum. Pourtant un doute subsiste, car cela remettrait en question de nombreux relevés effectués dans le passé. La deuxième vérification à la maison exclue montanum qui a des fleurs beaucoup plus grandes, mais l’alerte est donnée, il faudra vérifier lors des prochaines rencontres s’il ne s’agit pas d’une plante qui est très ressemblante : Alyssum simplex. Les indications ci-dessous permettront de les différencier.

Apprendre une orchidée par sortie, voilà un rythme qui conviendra aux retraités du mercredi, pour cette fois c’est Ophrys lupercalis qui a été la vedette. Himantoglossum robertianum qui fleurit depuis décembre ne bénéficie plus que d’un regard distrait et indifférent, sauf de la part des invités de Ulrike et Hasso qui habitent une région où la couche de glace recouvrant le sol ne permet pas encore le passage des orchidées…

Ce mercredi, le gros de l’activité cérébrale est venu de la mycologie, Francis, qui lors de la dernière sortie a retourné des tas de bois, a retourné sa veste et a préféré retourner des tas de bouses, mais oui, la saison n’est plus aux lactaires, mais aux coprophiles. Résultat des courses : des échanges de courriers dans lesquels le pauvre rapporteur y perd son latin (déjà qu’il n’y en avait pas beaucoup). Merci à Jacques, Francis, Jean-Louis, Charles d’avoir envoyé photos et commentaires.

Pris par le temps et les occupations frénétiques du retraité lambda, le CR se bornera à ressortir les textes les plus récents, nul doute que la lumière émergera des discussions et que la science tranchera pour savoir enfin si ces Lasiobolus ou Ascobolus sont comestibles ou pas…

A l'école !

Alyssum alyssoides Fleurs petites, pétales devenant blancs, sépales persistant jusqu’à la maturité, 6 étamines à filet filiforme, les 2 courtes avec 2 appendices à la base.

Alyssum simplex Fleurs petites, pétales devenant blancs, sépales tombant avant la maturité, 6 étamines, les 4 longues à filet ailé, les 2 courtes avec 2 appendices à la base.

JB


Clitocybe vermicularis reconnaissable aux nombreuses radicelles blanches. Espèce typiquement printanière sous Pinus.

Cheilymenia coprinaria, minuscule pézize orange, coprophile, pourvue de jolis cils bruns sur la face externe. (Je dois réviser ma détermination (grâce à Francis). Le Cheilymenia stercorea doit devenir Cheilymenia coprinaria)

JFT


Sans garantie du gouvernement, pour l’asco orangé j’arrive à Lasiobolus papillatus = ciliatus, pas de poils en étoile, pas de poils septés, surface de l’hyménium papillée, poils blancs aigus, la dimension des spores 20-22 x10-12 correspond. Pour l’autre Ascobolus furfuraceus pour le genre c’est OK vu les spores, après l’espèce je pense que c’est celle qui colle le plus macro et micro

FM


Le Strobilurus est bien stephanocystis et pas tenacellus (cystides ventrues avec sommets très arrondis).

Dans les anciennes Paxina il y a Helvella leucomelaena (la plus courante, très foncée à l'intérieur) et Helvella acetabulum plus claire et plus grande mais avec surtout des veines plus costulées remontant plus haut sur le réceptacle).

Pour l'Hysterangium que j'ai trouvé, déterré et pris pour un Rhyzopogon on voit à la base un reste du long cordon mycélien qui devait exister, je pense qu'il s'agit de Hysterangium stoloniferum.

Pour le Sarcosphaera, Bon et Borgarino adoptent coronaria alors que Régis met crassa. Dans Index fungorum c'est coronaria qui est retenu.

JLRA


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Promenade des anglais, grande corniche (D2564), (ou moyenne corniche et route à gauche après Villefranche pour rejoindre les 4 chemins). Passer les 4 chemins, après le tour du mont Fourche et avant le col d'Eze prendre la route à gauche. (Dans le virage où se trouve un restaurant). Premier parking à gauche après la montée ou au carrefour plus loin.